« Il restait là, debout au milieu des gens, les yeux dans le vide, ces derniers temps, il lui semblait être à côté de tout. L’impression de n’être qu’un raté le tiraillait toute la journée. Le monde s’étalait devant lui et il ne pouvait rentrer dans sa danse. Il regardait les autres, il écoutait, mais tout ce qu’il pouvait dire lui semblait décalé, vide. Il semblait enchaîner erreur sur erreur, avoir des mots dénués de sens, des paroles pathétiques. Tous ses défauts semblaient se refléter dans le regard que les autres portaient sur lui. Il avait peur, peur que ses tares les fassent s’éloigner, se lasser de lui, l’abandonner et l’oublier, comme d’autres gens semblaient l’avoir fait si facilement auparavant. Il avait peur que cette solitude qu'il éprouvait violemment par moment devenait sa seule compagnie, et qu'il reste finalement totalement seul, seul avec son mal être. »
~
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Le temps passe, et les frêles morceaux d’avenir que j’avais difficilement rassemblés près de moi s’effritent au fur et a mesure que j’essaye d’y croire. Cette pensée amère de l’échec, occupe mon esprit, tourne en rond. Je n’ai aucune foutue idée de ce que je vais bien pouvoir faire de moi. J’ai bien peur de ne pas être capable de grande chose. Je me sens faible et je déteste ça. Un peu comme lorsque les deux premiers jours de la semaine, je monte cette côte jusqu'au lycée, je me sens presque incapable d’arriver jusqu’en haut. C’est con.
Et ce n’est pas ma prof d’arts plastiques qui va me donner matières pour me rassurer. « Dans la classe, vous n’avez pas le niveau pour présenter du dessin au bac » Au moins c’est une généralité, mais cela suffit à exploser mes projets fous d’études. Pauvre folle pleine d’espoir.
   Dernièrement, le reflet que je reçois de moi-même n’arrange pas vraiment mon moral déjà défaillant. Il semblerait qu’au final, je sois une personne qu’on peut vite oublier, qui manque d’une certaine originalité et d’un style. Et surtout, une personne affublée de défauts plus grands qu’elle. Je suis, à c'qui paraît, bourrée de problèmes.
 
Certains problèmes restent présents, persistent et s’aggravent. Je n’arrive qu’a en parler en bride, les mots ne veulent pas venir, je ne veux pas prononcer ce genre de phrases, cela se résume peut être finalement au fait, que pour le moment, je ne souhaite pas vraiment en parler. Un sourire, des morceaux d’histoire sur un ton désinvolte et les mots se meurent avant de se former. Et lui là, qui a su, surement grâce à sa propre expérience, cela m’a rendu heureuse, reconnaissante envers ce type qui se la joue et qui pourtant au fond, reste celui que j’ai connu il y a cinq ans. Et j’aime ces moments où l’on se parle comme ça.
  Et lorsque je me tape cette stupide côte, que l’impression de ne pas réussir à arriver jusqu’au bout se fait sentir, j’ai souvent l’envie de m’arrêter, de faire une pause, de m’asseoir sur un bout du trottoir et tenter de reprendre mon souffle, pour finir par m’étaler sur le béton, la respiration courte, la tête plongée vers les nuages. Tenter d’oublier la douleur présente, et disparaître, finir par se fondre dans cette matière froide et grisâtre. Couler dans le bitume, devenir invisible, et les gens me piétinerons à leur guise sans même s’en rendre compte. Abandonner la partie et disparaître tout simplement. Mais je stoppe jamais, je pause le vice à savoir jusqu’à quelle allure je peux pousser mon corps avant d’avoir l’impression de suffoquer. Et finalement, tant qu’il y des gens vers qui je dois aller, je continuerais toujours, en ayant dans la tête, les paroles de la chanson de Ken dans je ne suis pas un ange d’Ai Yazawa…

« Je lève les yeux au ciel, mais ce temps morne me renvoie ma tristesse. Je gravis cette harassante côte, comme toujours. Je n’en peux plus. Mais je ne peux cesser de penser à celle que j’aime, alors je me rechausse correctement. A travers les nuages, j’aperçois une éclaircie, cette douce chaleur réchauffe mon cœur et me rappelle le visage de celle que j’aime. Ma petite, au sourire de l’ange. Cette lourde pensée hantait mon existence. Mais un jour, j’ai abandonné mon rêve, je vais le ramasser sur le chemin du retour. Ce chemin qui me guide vers toi. »

C’est rien d’insurmontable dirons nous. Sourions, et tout ira bien ~

“Just remember to smile, smile, smile, that's a good enough start”  ♫ -mcfly-



Burdel in my mind

Mardi 15 décembre 2009 0:24

Après m’être battue pendant plusieurs jours –à intervalles irréguliers pour manque de temps- avec les rouleaux et les pinceaux,  m’être retrouvée peinte en bleu des cheveux aux orteils, avoir maudit l’invention du crépis et surtout avoir pesté contre le fait qu’il y’en ai dans ma chambre, cette dernière est bleue, et je dois avoué, fière, que je suis ravie du résultat, d’autant plus que je l’ai fait seule, entièrement.

Malgré ce changement appréciable dans mon quotidien, on ne peut pas dire que cela soit la grande forme en ce moment. Les nuits d’insomnies associées aux querelles familiales m’ont épuisées.
Je suis frustrée de ne pas avoir avancé dans tous les projets, lectures, écritures, dessins, jeux que j’avais prévu durant ces vacances, surtout que je pense que je n’aurais pas le temps l’année scolaire prochaine de me pencher réellement dessus si je veux bien faire mon année. Enfin, si je veux…je n’ai pas vraiment le choix plutôt. Je n’ai pas le droit à l’erreur que cela soit des avis de moi mais aussi de ma famille. Je sais que je n’ai pas le droit à une nouvelle faute. Je me sens assez comme la fille loupée, qui n’a pas su prendre les bons choix, la fille tordue, à qui on cherche des excuses pour se dire que finalement c’est bien, mais dont on se préoccupe que de loin de ce qu’elle peut faire.

Je ne compte plus le nombre de fois que la question de mon orientation a été mise sur le tapis, que cela soit par mes parents, ma frangine, ou des amis de la famille. Je n’en sais foutrement rien, cela n'a pas changé. Ce n’est pas en m’en parlant tous les deux jours que je me serais fait une idée. C’est le néant total, absence de toutes voies prédestinées, de talents innés, ou d’envies particulières.
Je suis finalement pas devenue grand-chose, et j’ai bien peur que cela ne change pas avec le temps.

Cette semaine j’ai rencontré en personne le roi des Démons, ou autrement dit, le petit moustique. Malgré l’énorme stress qui a précédé la rencontre – je n’en menais pas large à côté de l’équilibre de pendules à la sortie de la Gare st Lazare & je me demande même si ce n’est pas la première fois que je stressais autant-, ce fut un agréable moment, vraiment. J’étais bien assise sur ce banc aux Tuileries, à l’écouter râler et à lui râler dessus en retour. Cela doit bien faire cinq ans qu’on se connaît, et il était temps qu’on se voit enfin. Et pourtant, malgré le fait que c’était une première fois, une fois qu’on s’est trouvé l’un en face de l’autre, j’ai eu l’impression que c’était totalement naturel, comme si je le connaissais depuis toujours. Ce fut un peu comme un rayon de soleil derrière mes nuages.

Demain, je pars en camping avec la folle compagnie de mes chers siphonnés, pour une semaine complète, livrés à nous même en pleine nature…Je pars, je l’espère, me ressourcer.
 

« Go go funky !» dirais je


Et pour finir, un même que j'ai piqué chez Say ~ le but est de répondre à ces petites questions sans utiliser de mot, seulement une ou plusieurs images.

Prénom :
http://fc05.deviantart.com/fs44/i/2009/158/4/7/Eglise_St_Clothilde_by_Maoxu.jpg
 Lieu de naissance :
http://th00.deviantart.net/fs19/300W/i/2007/238/d/6/Paris__Vincenne_by_emiliehuh.jpg
Signe Astrologique :
http://th09.deviantart.net/fs41/300W/i/2009/043/d/8/Les_poissons_rouges_by_Marty_Crouz.jpg
Couleur(s) préférée(s) :

http://th02.deviantart.net/fs11/300W/i/2006/215/8/4/Shad0ws_Blood_Brush_Set_by_Shad0w_GFX.jpg      http://www.ludimaginary.net/blog-photographe/images/img_conceptuel/dark_water_thb.jpg
 
Ville(s) ou pays préféré(e)(s) :
http://th08.deviantart.net/fs10/300W/i/2006/115/3/7/japan_by_Heidi3.jpg  http://th05.deviantart.net/fs9/300W/i/2006/070/7/7/england_by_jessicacathrine.jpg  http://th08.deviantart.net/fs17/300W/f/2007/220/4/0/Bretagne_by_extempus.jpg

Vêtements favoris :
http://i85.servimg.com/u/f85/10/05/95/27/img_3910.jpg  http://i85.servimg.com/u/f85/10/05/95/27/img_5310.jpg  http://th06.deviantart.net/fs38/300W/f/2008/338/7/c/Jeans_by_Morty_Mayfair.jpg

Groupe(s) de musique préféré(s) :

http://i85.servimg.com/u/f85/10/05/95/27/dir_en10.jpg

http://th00.deviantart.net/images/300W/large/indyart/indymisc/sex_pistols_poster.jpg

http://th09.deviantart.net/fs37/300W/i/2008/270/2/5/mcfly_by_blueflame9832.jpg

Boisson non alcoolisée préférée :

http://th09.deviantart.net/fs30/300W/i/2008/200/3/1/Always_Coca_Cola_____by_Wtsa.jpg

Boisson alcoolisée préférée :
http://th09.deviantart.net/fs31/300W/i/2008/209/a/1/Biere_by_Sk8linky.jpg

créature(s) imaginaire(s) préféré(s) :

http://accel10.mettre-put-idata.over-blog.com/0/16/46/82/korrigans/korrigan.jpg  http://th07.deviantart.net/fs28/300W/f/2008/156/1/3/La_reine_des_elfes_by_FrancoisAvons.jpg

plat(s) préféré(s) :

http://www.cookshow.com/photos/thumb/t/big_76.jpg  http://th06.deviantart.net/fs4/300W/i/2004/190/3/4/Sushi.jpg

Parfum(s) de glace préféré(s) :

http://th01.deviantart.net/fs17/300W/i/2007/197/c/5/Cassis_by_Hezi.jpg  http://www.santepratique.fr/ressources/gallery/vert_citron_.jpg

Personnalité(s) préférée(s) :

http://i85.servimg.com/u/f85/10/05/95/27/dir_en12.jpg

Futur métier :

 http://www.viaveritas.fr/IMG/jpg/eloge_du_neant.jpg

Occupation(s) préférée(s) :
  http://th02.deviantart.net/fs44/300W/i/2009/132/f/5/lire__by_fyw.jpg http://th04.deviantart.net/fs10/300W/i/2006/081/8/2/Let_your_heart_do_the_writting_by_melissamj4.jpg  http://th01.deviantart.net/fs12/300W/i/2006/305/b/c/dessin_by_sauter.jpg  http://th01.deviantart.net/fs29/300W/i/2008/172/2/e/Listen_To_The_Music_by_Cyhanick.jpg http://th04.deviantart.net/fs21/300W/i/2007/290/0/5/Video_Games_by_dorodoro.jpg  http://th09.deviantart.net/fs9/300W/i/2006/042/a/a/Friends_by_Neneisme.jpg

Paysage(s) préféré(s) :

http://i85.servimg.com/u/f85/10/05/95/27/dsc00610.jpg

Image de la fin :

 http://www.idahononprofits.org/Portals/1/images/helping_hands.gif

Cliquez sur les images pour les sources. Y'a des liens qui ne marchent plus. Les images ne m'appartiennent pas ~ sauf les chaussures et la mer~

Burdel in my mind

Jeudi 20 août 2009 15:04

« Par moment, il ne pouvait s’empêcher de regarder ces gens qu’il aimait et se dire que finalement, avec ou sans lui, cela ne changerait pas grand-chose, la vie resterait la même ou bien ne serait qu’améliorée. Il avait tellement peur d’être oublié, laissé de côté ou remplacé, qu’il avait toujours peur de la réaction des uns et des autres. Il aimait peut être trop. »


Les vacances sont enfin là. Je ne dors pas plus pour autant et n’arrive pas a avancer dans mes divers projets que je mets sur file d’attente depuis plusieurs mois. Mes parents sont revenus de leurs vacances mais il y a encore des tensions présentes dans la demeure familiale. Je profite de leur retour pour monter le plan de repeindre ma chambre en bleue, comme ce blog. J’ai envie, besoin de changer. Je sors plutôt beaucoup et me retrouve très souvent en leur agréable compagnie. Mais si seulement je pouvais simplement profiter ...
 
Mon Opalie me manque. C’est dur maintenant de nourrir seulement deux chiennes, en ne sortant que deux gamelles, de ne prendre que deux laisses et effleurer la dernière du bout des doigts, de marcher dans le bois sans se retourner pour s’assurer qu’elle marche encore sur mes pas, ne rappeler que deux chiennes sans chercher la troisième, de ne pas jurer en croyant avoir perdu une laisse en cour de route, … Les grognements pour avoir des caresses ne retentissent plus, ses aboiements, ses coups de têtes pour avoir de l’attention, ses roulades sur le dos, tout me manque. C’est une question de temps me direz vous.
 
J’ai reçu mes résultats de français, finalement je m’en suis plutôt bien tirée. Je me suis juste plantée à l’oral, pourquoi Rimbaud est il tombé sur la personne juste derrière moi ? Bien sur, je ne peux pas dire que je suis satisfaite de ce que j’ai pu obtenir comme notes mais on fait tout comme. 
 
J’essaye d’avancer dans mon projet manga, mais finalement, je ne vois rien de bon dans ce que je peux effectuer. Mon style de dessin me parait bien faible et mes idées plutôt ridicules.
Tout ce que je peux produire ces derniers temps ne me convient pas en fait. La joie de réaliser quelque chose est vite coupée par la question de savoir quel regard on peut porter dessus et pour finalement me rendre compte que c’est complètement dénué d’intérêt et de mauvaise qualité. Il me faut retrouver une certaine motivation, et permettre à mes envies morbides de s’exprimer sans me poser d’autres questions. J’ai tellement de choses a faire durant ces vacances qu’il va bien falloir que je me mette un coup de pied au cul pour me faire avancer.
Ma frangine semble s’inquiéter de mon avenir. Selon elle, il faut que je trouve mon orientation au plus vite. Mais le problème est que je ne sais pas vers quoi me tourner du tout. Je n’ai pas d’envie particulière ou lorsqu’une me prend, je sais que je n’y arriverais pas ou tout simplement je pense que je me lasserais. De plus, je me soucis aussi de savoir ce que cela donnera après les études, j’ai pas envie de m’engouffrer dans une filière ou je sais que les débouchés me seront au final inaccessibles par manque de compétences au milieu des autres. On verra bien.
 
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Burdel in my mind

Samedi 25 juillet 2009 16:18

Il y a une semaine, jour pour jour, jeudi dernier donc, mon Opalie est morte. Au printemps, pour ne pas faire exception à la règle. Elle a été atteinte dans sa fin de vie plutôt peinarde de vieille chienne d’une leucémie foudroyante. Elle dépérissait et faiblissait à vue d’œil, pour finalement n’être qu’une enveloppe amorphe sur le sol, qui ne levait la tête par moment pour nous jeter un regard absent. Où était passé la chienne énergique, qui nous harcelait pour avoir ne serait ce qu’une caresse ? L’euthanasie était finalement la seule solution. Jamais elle n’aurait pu être soignée, alors même si le lendemain elle aurait regagner de la force (et encore, on pense qu’elle n’aurait pas réussis à se déplacer à nouveau de manière autonome), elle aurait forcément à nouveau souffert après. C’était qu’un animal, qu’une chienne, mais c’était celle qui depuis onze ans était là, présente dans cette maison. Depuis que j’ai six ans, je me suis réfugié auprès d’elle pour sécher mes larmes, que j’ai sangloté au creux de son oreille. Peut être en fais je trop, pour un  simple chien, mais après ces onze ans  passé avec elle, le chagrin est que trop présent. Je crois la voir, par moment du coin de l’œil, pour finalement me rappeler avec un pincement au cœur, qu’elle se sera plus jamais là. Les endroits où elle avait l’habitude d’aller semblent vides, il manque sa présence, et c’est le cas en fait partout dans cette maison.

Je crois que je me souviendrais toujours de ces instants où, je l’ai vu partir pour aller chez le véto. Où je l’ai vu partir à jamais de la maison, où je l’ai vu vivante pour la dernière fois. Où mon père, ma mère et ma grande sœur sont montés en voiture avec elle, me laissant seule derrière avec les deux petites chiennes. Me laissant seule avec mon chagrin de savoir que c’était la dernière fois que je la voyais, qu’elle partait vers la mort. J’ai eu un tel mal à m’éloigner d’elle, à la laisser dans cette voiture, surtout qu’elle n’a jamais aimé la voiture, son regard était paniqué, mais je ne saurais dire si c’était la voiture la cause ou l’instinct qui lui annonçait la fin. J’ai donc du m’arracher d’elle, la laissant avec mes derniers murmures comme pour tenter de la rassurer.

« Tu vas partir pour un long et un  dernier voyage. »

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« Comme pour chasser ses idées noires, il s’aspergeât le visage d’eau glacée, il s’appuya alors sur le rebord du lavabo, laissant ses cheveux goûter. Il tentait de se calmer et pourtant son ventre semblait toujours en proie à un bouillonnement. Il releva alors la tête et son regard croisa celui de son reflet. Les cernes se creusaient d’avantages sous ses yeux et il avait l’air épuisé. »

Les disputes au sein de la famille continuent inlassablement, aucune solution ne semblent être aborder. Je suis fatiguée d’une telle situation. J’aimerais que tout s’arrange, ou que tout finisse. Je quitte la maison lorsque l’occasion m’est présentée, plus que d’habitude, j’en ai marre de cette situation de conflits permanents.

J’aurais préféré être simplement ballotté par le temps et m’accroché désespérément au souvenirs de ce merveilleux jours, me lamenter de ne pas réussir à graver chaque seconde dans mon esprit, j’aurais préféré cette douleur qui lorsqu’on arrive à se replonger dans ses souvenirs, ce fait plus douce. Oui, j’aurais préférée cette douleur sadique qui peut finalement apporter un peu de réconfort plutôt que ces douleurs qui me tenaillent pour des raisons que je ne peux contrôler.

Je garde encore le goût amer de vendredi dernier, que j’espère sera estompé par la journée de demain, où je me suis retrouvée plus seule que la solitude, dans ma maison plutôt vide suite à la mort d’Opalie. Juste les deux autres chiennes étaient là, la promenade que j’ai d’ailleurs du faire fut dure. D’autant plus dure lorsque je savais que pendant que je luttais contre ma tristesse, elles se voyaient, elles s’amusaient, sans moi. Comme laissée de côté, comme une évidence. Une douleur supplémentaire et un trait pour souligner ma solitude. Seule avec ces sentiments qui me tordaient les boyaux tours à tours, la tristesse, la colère, la jalousie.
Il me faut réviser pour le bac de français maintenant. Bien que les écrits soient finis à présent, il me reste le plus dur, pour moi, c'est-à-dire l’oral. Mais, les révisions sont dures, avec toutes ces idées et notions de vacances qui circulent à côtés de moi, la concentration est dure. Les sorties se font plus courantes, et je ne peux en refuser. Je m’en rendrais malade. J’espère être prête. Le 1er Juillet, après mon tour à dix heures, je pourrais clamer haut et fort "je suis en vacances" mais ce qui me chagrine le plus, c'est que j'en ai aucune réelle envie.

Burdel in my mind

Jeudi 25 juin 2009 23:50

Trouver les mots afin de raconter ces moments merveilleux qu’il nous a été donné de vivre ce jeudi 11 juin n’est pas une mince affaire. Les mots qui me viennent en tête me paraissent fades, comment exprimer ces émotions qui ont bouleversé mon être ?

 

C’est dès 9h45 que j’ai donc retrouvé pour mon plus grand bonheur ma Goddess, ainsi que fait la connaissance de sa gentille Twin (et plus tard de Sumi ainsi que d’autres gens qui m’ont eu l’air tout a fait sympathiques) et que nous avons commencer l’attente devant la Fnac. Attente stressante, plein de « et si … ? » qui se bousculaient dans ma caboche, comme et si je pouvais pas entrer car je n’ai pas un produit de la tournée en cours ? Mais finalement, ces heures qui nous paraissaient interminables ont finit par s’écouler, nous laissant descendre dans le magasin. Moment de panique, Goddess se trouve séparée de nous. Heureusement qu’elle avait la possibilité de nous retrouver lorsqu’on était en bas, j’aurais tellement moins apprécié le moment sans elle…C’est dans la file que l’on pouvait enfin les apercevoir, a travers une vitrine. Shinya ouvrait le bal. Suivit de Toshiya, puis de Kaoru, Kyo et enfin Die. Je passais en quatrième de notre petit groupe, le stress me nouait le ventre. Je regardais Andy donné sa bouteille à Shinya, qui semblait réellement heureux de ce présent si bien qu’il a voulu la garder à ses pieds (la bouteille, pas Andy…bien que cela n’aurait pas déplu à cette dernière :p ). Les jambes chancelantes le déplacement de personne en personne fut dur. Shinya dégageait beaucoup de classe et il regarda ma pochette de dvd avec un petit sourire comme s’il savait pas d’où j’avais pu sortir ça. Toshiya était mignon dans ces gestes, et lui aussi tout souriant. Mais mon regard ne cessait d’aller vers le bout de table, vers celui que j’admire tant. Kaoru est alors le sujet maudit, n’est ce pas Goddess. Il ne m’a d’ailleurs pas vraiment marqué, surtout que la personne qui suivait me donnait envie de disparaître. Du coup, je n’ai pu voir de l’échange entre Goddess et son guitariste que le grand sourire qu’il lui a fait suite à son présent (et une bouteille de clairette une 8D). Les mains tremblantes, j’ai réussi a donner à Kyo le morceau de papier sur lequel les trois autres s’étaient déjà entassés sur un côté, qu’il ne semblait pas remettre lui non plus. Il n’était pas tout sourire, même pas du tout lors de notre passage, oui, mais en même temps, je m’attendais pas à autre chose. Des gens ont trouvés cela décevant, personnellement, pas une seconde j’ai ressenti de la déception. Il se trouvait en face de moi et c’était le plus important, j’ai surtout eu plus de la peine pour lui, qu’il soit bloqué là pour notre bonheur. Je l’ai trouver très impressionnant, malgré ses longs cheveux qui ont étonnés et ses airs enfantins. J’ai donc eu droit à des traits de sa part et vient le tour de Die. C’est dingue comment se retrouver en face de gens, de l’autre côté d’une simple table qui ne nous connaissent pas mais qu’on admirent tant et de récolter de simple traits de stylo, peut nous procurer autant d’émotion.

Je regrette légèrement de n’avoir eu aucun présent pour celui à qui je voue cette profonde admiration, ou une lettre, mais je pense que je n’aurais pas été capable de lui donner, j’aurais forcément trouver ce que je comptais lui offrir ridicule.

 

Ainsi, le cœur remplit de tonnes d’émotions, nous sommes partis pour le bataclan pour attendre le concert. Attente qui nous semble interminable suite à celle de toute la journée. Finalement nous sommes enfin entrées, avons fait nos achats, et avons trouver un endroit plaisant a tout le monde, juste un peu surélevé sur le côté droit de la fosse. Du côté de Die pour satisfaire Say, ce qui nous ne dérangeait absolument pas avec Andy étant donné qu’elle voulait surtout voir Shinya et moi Kyo. Les Dir en grey sont passés en premier, nous épargnant plus d’attente. C’est avec Sa Bir en intro qu’ils sont apparut sur scène, et c’est avec Obscure qu’ils ont démarré le concert ce qui m’a entièrement comblée. Plusieurs fois les larmes me sont montées aux yeux, comme sur The final. Le chant de Kyo a vraiment le don de me bouleverser & Vinushka est vraiment magnifique en live. J’ai finalement apprécié chaque moment que nous a offert le groupe. Vraiment. Je n’ai pratiquement pas quitté des yeux Kyo, absorbé par chacun des ses mouvements, profitant du fait de ne pas être dans la fosse et de voir sans difficulté. Ils étaient tous fabuleux. J’aurais voulu que ces instants durent plus longtemps. Mais ce concert a vraiment été un moment merveilleux. Le temps et l’espace semblaient lointains et seuls les mouvements de ma tête me rappelait ma présence dans un lieu réel.

Et être aux côtés de Goddess durant ce concert est quelque chose dont je suis profondément heureuse, c’est bien une personne avec qui je voulais partager ce moment.



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Les seules choses qui m’ont dérangé durant le concert sont bien les comportements de certains fans de Killswitch Engage qui n’ont pas respecté le groupe passant avant le leur. Ne connaissant pas forcément ou ne voulant pas connaître, aller savoir, ils n’ont rien trouver de mieux que d’hurler des vulgarités ou le nom de Killswitch Engage pendant les solos de Kyo. Cette forme d’irrespect m’a mise hors de moi. Surtout qu’ils étaient situés à proximité de notre place. Je ne pouvais m’empêcher de leur lancé des regards haineux, ou inquiets par rapport à ce qu’ils allaient faire. La colère augmentait avec la tristesse que je ressentais par rapport au fait que le prophète pouvait les entendre. Je me sentais blessée par leurs comportements même si cela peut paraître con. L’idée de lancer ma chaussure m’a effleuré l’esprit mais ne sachant pas visé cela n’aurait pas servit à grand-chose, et puis rentré pied nus dans Paris c’est pas top. Je crois que je ne comprendrais jamais les gens qui ne peuvent pas patienter lors d’un concert, que cela soit dans le cas d’un coupling comme ici ou lorsqu’il y a une première partie. Ce n’est pas en huant le premier groupe que l’autre viendra plus vite. C’est une injure faite aux deux groupes finalement. S’ils se produisent sur la même scène c’est qu’ils l’ont voulu. Je vais m’arrêter là, je risquerais encore de m’énervée toute seule. Ma frangine a sûrement raison lorsqu’elle dit que je finirais par me faire un ulcère.

 

Finalement, nous sommes pas restés pour l’intégralité de la prestation de Killswitch Engage. Malgré le fait qu’ils sont biens sur scène, j’ai trouvé leurs chansons répétitives. Le refrain avait l’air le même dans chaque chanson. La fosse était par contre en plein pogo et c’était plutôt classe à voir. Ainsi nous avons passé sagement du temps a siroter des canettes et moi a guetter mon Vati (qui d’ailleurs a été squatter le bataclan  afin de voir ce que faisait le groupe en cours et a trouver ça pas terrible-terrible, et a beaucoup râler sur la batterie ).


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Je n’aime pas quand on sait que voilà, c’est finit, le temps passe alors a une vitesse folle, on ne contrôle plus rien et le temps semble tenter de s’acharner à vouloir effacer les précieux souvenirs que l’on a formé et que l’on souhaite chérir précieusement, en passant tellement plus vite. La sensation de rêve est alors terriblement présente non pas par le fait que c’est un instant magique que l’on vit mais par le fait que l’éveil est venu… Nous séparant cruellement de ces instants. Je ne m’y ferais jamais je crois bien. Je finis souvent par chérir mes douleurs le lendemain, me disant que oui, j’y étais et que cela n’avait rien d’un rêve.

Ah, j’ai tellement hâte, déjà, de les revoir. J’espère, qu’ils reviendront, vite. Et si cela n’est pas le cas, ce n’est pas une frontière qui nous arrêtera, n’est pas Goddess ? Peut importe le nombre de fois que je pourrais les voir, jamais je ne pourrais m’en contenter et je voudrais encore et toujours les entendre et m’émerveiller devant eux sur scène.

 


musique

Mardi 16 juin 2009 11:45

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