« Les cris et les disputes laissaient une marque en lui. Un sentiment de dégoût lui nouait les entrailles. Il agissait avec impulsivité et finalement se retrouvait souvent une cause de problème. La colère brûlait ses tempes, c’était dans des moments comme ceux là, lorsqu’il se retrouve dans sa chambre, derrière cette porte, que l’appel de ce métal se faisait le plus fort. »
 
Je me trouve avec un niveau de sommeil en retard qui doit battre mes records personnels. Entre les soirées ami(e)s qui sont géniales, soit dit en passant, les orages, et la vieille chienne qui fait le dawa dans le couloir, mes nuits sont courtes. M’enfin, y’aura toujours moyen d’y survivre.
La situation familiale se trouve toujours tendue, aucune solution ne semble réellement envisagée. Entre les disputes contre toute la famille, ma mère se trouve sous anti-dépresseurs, sois disant que cela arrangerait ses maux d’estomac mais il n’en n’est rien, mise a part qu’elle parait plus déprimée qu’avant et plus affaiblit par le manque d’alimentation continu depuis maintenant plusieurs mois. Au moins, des efforts sont produits et on les entends moins se disputer, mais, l’écoute au sein de la famille n’est toujours pas au rendez vous. Je m’épuise a réussir à me faire entendre, à grappiller de l’attention. Je craque, je m’énerve, je crie, je me braque, je quitte la table dès que j’ai finis de manger, je me morfonds, je me hais, parfois durant des heures entières. Mon comportement m’apparaît comme puéril et insupportable, me montrant à mes yeux comme problème dans les différentes situations. Leurs remarques me font tiquer, mes nerfs sont à vifs à cause du manque de séjour dans les bras de Morphée. Ce qu’ils disent peut très bien percuter mon cerveau de plein fouet, provoquant une sensation de rejet de leur part, un rejet de mon être, de ce que je suis, de ce que je suis devenu en échappant quelque part à leur contrôle. Plus je m’énerve, plus cette colère retombe contre moi, me rappelant le cercle vicieux duquel j’ai eu tant de mal à m’extraire. Par moment je me dis qu’il suffirait d’un rien, pour que je replonge dedans tête première. Peut être en sera-t-il toujours le cas tant que je serais dans ces murs.  Il me suffit de voir mon bras pour me rappeler bien des choses de cette mauvaise période. Je n'ai pas envie d'y replonger, car je sais que cela leur ferait trop mal, à eux. Les marques qui demeurent sur ce bras n'ont pas l'air de vouloir disparaitre, leur compagnie est surement définitive. Finalement, la plupart des marques se révèlent permanentes. Je préfère alors fuir la maison familiale, désertant le week-end, vers des horizons meilleurs, dans les bras de ce qui me sont chers.
 
J’espère réussir mon bac de français, de la manière dont en parle mes parents, cela semble une épreuve pour moi afin de leur donner une raison de se dire que je suis bien la sœur de leurs filles. Mais si je souhaite réussir cette première partie d’examen c’est en partie pour moi. Je supporterais pas l’échec, cela ne va pas plus loin. Je n’ai plus qu’a plancher sur mes textes et lire un maximum de livres afin d’enrichir ma disserte (oui, je sais déjà ce que je vais prendre à l’écrit). Plus cela va, et plus je me rend bien compte de mon perfectionnisme. C'est un plus dans la vie à ce qu'il paraît mais en même temps, cela pourrit bien la vie. Je suppose que je dois m'en accommoder et faire avec, car si le destin l'a prévu ainsi, j'ai un bout de chemin à faire avec lui sous le bras.
J’ai une accumulation de stress, la venue de cette première partie d’épreuve m’angoisse un peu, ce n’est rien comparé à une certaine personne n’est ce pas ? Puis la venue de ce concert, mon groupe favori, ce groupe que j’attends de revoir depuis deux ans, revivre cet immense bonheur…dans deux semaines cette attente prendra fin, en plus, c'est pas comme si je serais en mauvaise compagnie. Et comble du bonheur ils font une dédicace. Qui aurait imaginé que les Dir en Grey en feront une ? Je suis aux anges mais le stress se fait sentir quand au déroulement du concert, de la dédicace, de tout.  Qui sait comment serrer dignement la paluche à une tierce personne sans défaillir ?

Je ne sais pas pourquoi j’étale cela ici. Je me le dis souvent dernièrement, mes mots me semblent fades et dénué d’intérêt, raconter ainsi ma vie me met mal à l’aise par période, celle-ci passera sûrement, comme les autres.
 
Sinon, je n’ai pas pu m’empêcher de dévorer le livre que je viens de posséder, un petit bijou nommé « le corps exquis ». Ce bouquin réveille mes envies cruelles et mes pulsions sadiques, bousculant ma créativité sanguinaire que l’on retrouve plus que souvent sur mes travaux d’arts plastiques. Parfois je me fais peur, parfois. Je peux même me dire que les gens ont raison de me trouver dérangée. Puis j’éloigne cette idée d’un revers de main emplis de dédain, me disant que finalement, je leur suis quelque part supérieure par ma différence de voir les choses. Cela me donne envie de me replonger dans l’univers de Stephen King, mais je n’ai pas le temps pour le moment, dommage.
 
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Burdel in my mind

Vendredi 29 mai 2009 22:57

« "Pitié, arrêtez, vous allez me détruire mon coeur. " Cette prière silencieuse se répétait dans sa tête. Il replongeait, il replongeait vers ses ténèbres qui lontemps ont été ses compagnes de route. Elles l'appelaient. Ah, elles au moins semblaient ravies de le frôler du doigt. Il avait si mal. Rien n'allait et pourtant tout pourrait aller. Le problème viendrait il de lui ? Il serait oublier, il le savait, d'ailleurs, cela semblait déjà arriver...on se passait très bien de lui. Cette putain de jalousie aurait sa peau. Pourtant, il ne put s'empecher de sourire, puis de pleurer, à gros sanglot. Ces sanglots qui vous retournent tout le corps et toute l'âme, ces sanglots de désespoire. Il ne voulait plus avoir mal. Il en voulait a tout le monde, et pourtant, pourtant il les aimait, tellement. Ces reperts étaient fissurés, on lui détruisait tout. Il ne savait plus ce qu'il devait faire, ce qui allait se passer. Il y a pas si longtemps, il n'y avait rien, rien. Ou pas grand chose. Il voyait mal a travers ses larmes. C'était comme pourrir lentement de l'intérieur. Il ne pouvait même pas trouver du réconfort, seul le néant lui ouvrait les bras. »

Burdel in my mind

Jeudi 9 avril 2009 21:25


Il n’y a si longtemps de ça, enfin relativement, j’ai atteint les dix-sept ans. Rien de particulier en soit. L’atteinte de la majorité sexuel étant à quinze ans, l’ancien droit d’acheter de l’alcool à seize, la majorité à dix-huit. Je me sens comme dans une phase intermédiaire, ma dernière année de mineur. Je m’en rend d’autant plus compte que la seule chose qu’on se dit à dix-sept ans c’est « dans un an, la majorité ». Alors que finalement, la majorité c’est qu’un putain de mot qu’on nous répète depuis qu’on est gosse dans l’espoir de nous donner l’envie de grandir et de nous faire grandir. J’y vais a reculons. Cela ne sera qu’un mot.
Le vingt février n’a donc été qu’une journée banale finalement, à part les gentils messages que je pouvais recevoir, et la visite de mon amante.
 
Visiblement ma mère fait une déprime. Elle ne mange pas a cause de sois disant maux d’estomac. Tout cela serait du au couple parentale. Le mot divorce est dans l’air, caché mais présent. Génial. Ma sœur dit que les parents ont tout de même une lourde responsabilité, ils donnent l’espoir à leurs enfants que les couples durent et s’aiment. Quand ça capote, ça renvoie pas la bonne image. C’est la pensée d’une fille en couple. Je sais pas pourquoi, j’ai l’impression d’être loin de tout cela, comme absente. Je regarde, j’interviens, je dis des saloperies pour faire réagir. Mais c’est que du vent. Je ne suis peut être que du vent finalement.
 
« ceux qui n’ont pas de rêves meurent. Ceux qui ne savent pas ce qu’ils vont faire de leur bacs L vont couler »
 
Ces paroles prononcées par le professeur de français, mon professeur principal, ont scellées mon destin apparemment. Je vais donc couler pour mourir. Cette perspective d’avenir est charmante. Je ne suis douée pour rien en particulier… je ne sais que gribouiller des dessins bancales, griffonner des phrases qui tiennent tout juste debout, je ne sais pas capturer mon imaginaire, je ne sais créer que des babioles pour la plupart ratées, je sais me débrouiller juste comme il faut en cours, je ne sais prendre que des clichés qui n’ont pas grand-chose de particulier …Je suis peut être vouée au fait que ce que je fais ne soit que des esquisses, que rien ne tiennent longtemps la route. J’ai peut être de l’imagination mais j’ai pas les mains qui suivent apparemment. Dommage. En plus les études artistiques sont chères et les chances d'y réussir minces. Mais que vais-je bien pouvoir faire de moi ?
 
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La Goddess de la maah (<3) m’a filer ce tag (que j’ai galéré à remplir au passage), hop, hop, hop.
« Rules: Once you've been tagged, you are supposed to write a note with 16 random things, facts, habits, or goals about you. At the end, choose 16 people to be tagged. You have to tag the person who tagged you. If I tagged you, it's because I want to know more about you ! »
 
1. Je ne suis pas une fille très élégante dans ses manières ou son langage (je jure beaucoup), et je ne suis pas très douée. Cela donne des repas très sympathique et je manque de tomber une dizaine de fois dans une journée.
 
2. J’ai horreur des fenêtres la nuit. A cause d’une imagination trop fertile, j’ai peur d’y voir apparaître des choses, ou quelqu’un. Je peux même avoir une certaine peur du noir dans quelques situations.
 
3. Le coca & le jus de raisin (et même une trop grosse quantité d’eau) me font un effet euphorisant. La plupart des gens me demandent si j’ai consommé de l’alcool lorsqu’ils me voient après que j’ai bu des boissons pourtant inoffensives.
 
4. J’ai une organisation pourrie. Vraiment. Je ne peux travailler que dans l’urgence. Dès qu’il y a une échéance, je m’y prends au dernier moment. Ca me perdra un jour.
 
5. J’aime le catch. Oui, je sais, c’est truqué, c’est de la comédie. Mais cela m’amuse. Ce qui me fait bien rire surtout, c’est les tenues des catcheurs…certains font vraiment dans la beauté pure <<. Mon catcheur préféré est l’Undertaker. Il est moche, le peu de cheveux qu’il a sont plutôt gras mais je sais pas, pour moi il a la classe.
 
6. Je me torture souvent l’esprit pour un rien. Une décision a prendre, même la plus petite peut devenir une grande prise de tête pour moi. La peur de regretter est assez présente chez moi. D’ailleurs, je peux regretter facilement tout et n’importe quoi, que cela soit un achat ou même un geste ou une parole.
 
7. Lorsqu’il s’agit de mes amis, je suis prête à beaucoup de chose. Ce sont sûrement ce qui m’est le plus cher. Certains, je pense qu’ils se reconnaîtront, je les aimerais toute ma vie. Même si il y avait quelque chose qui interférerait entre nous, je les aimerais encore, même dans l’ombre s’il le fallait. Mais ce qui va avec l’amour est pour ma part la jalousie. Elle est dévorante, pour tout et rien.
 
8. J’ai souvent un faible pour les personnages méchants, c’est pas systématique mais cela arrive souvent. Même les méchants qui servent a rien que tout le monde trouve pathétique (genre Drago Malefoy …oui je sais, y’a pire comme méchant, mais je vous signal qu’il est pas gentil a la base u_u). Je les trouve souvent plus classe et intéressants que les héros même. Peut être parce qu’ils sont souvent plus complexes, ou parce qu’on ignore leur fonctionnement. Je pourrais vous faire une liste mais elle serait trop grande, même que si certains méchants deviennent gentils après, ils comptent quand même dans la catégorie.
 
9. A c’qui parait, je suis trop perfectionniste. C’est sûrement pourquoi j’ai tendance à préférer les travails individuels a ceux en groupe, ou a trop en faire dans les travaux de groupes. Je veux m’assurer que cela soit comme je l’entends, sinon, cela me perturbe. Je me dis que cela doit être chiant pour les autres.
 
10. Je suis une grande fan de yaoi. Je suis d’ailleurs devenue très perverse, jusqu'à être à la présidence d’un club de perverse, et même que c’est trop la classe (t’es fière Goddess hein ?)
 
11. J’essaye un maximum d’éviter les engueulades avec les gens que j’apprécie. Etant de nature plutôt colérique, je prends parfois trop sur moi, au point où j’ai l’impression que mon ventre pourris de l’intérieur, voir même où j’ai l’impression que tout se décompose. Sensation très désagréable, voir même douloureuse par moment. Mais si engueulades, il y a, après plusieurs mauvais événements et trop de torture de mon esprit & de mon ventre, je ne reviens plus dessus et la page est souvent définitivement tournée. Il y a des exceptions, mais généralement, c’est plus vraiment pareil après.
 
12. J’aime lire. Petite, je ne lisais que des bandes dessinées au désespoir de mes parents, mais en grandissant j’ai pris le goût des livres sans images (bien que j’aime toujours autant les bandes dessinées et que je collectionne les mangas). J’aime la poésie de Rimbaud, les chants d’Homère. J’aime les livres de Stephen King, c’est même je pense mon auteur préféré. La liste peut encore s’étaler, mais comme à chaque fois, j’ai du mal a tout rassembler.
 
13. J’aime ce qui est morbide. Les effusions de sang ne me dérange pas spécialement. Ce que je réalise en Art plastique est souvent « trash » d’après ma sœur. Je suis limite émerveillée par rapport au morbide et y puise de nombreuses idées.
 
14. J’aime renommer les objets. Ainsi je peux vous présenter Makubex, Flap~flap(troisième du nom), Hubert, Ginette, Nobuo, Jacqueline, Marcel, Luciole, Jacky…qui sont respectivement mon ordi, mon i-pod, mon portable, ma game cube, ma guitare, ma télé, mon sac, ma plante, et mon ordi de stockage.
 
15. Je pense que l’on peut me considérer comme une geek. Je passe une grande partie de mon temps libre sur mon ordinateur, et sur mes jeux vidéo.
 
16. Je galère a finir u_u…je fais ce qui pourrait être de l’asthme d’effort. Ce qui fait qu’une toute petite course, même pour ne pas louper mon bus peut me mettre dans un état lamentable.
 
Je sais pas si j’ai correctement répondu a ce truc, on va dire que si -o-)/
Je donne ce truc à Amante, Bouh’, Nad’, Kya, et qui veut prend... :)

Burdel in my mind

Samedi 4 avril 2009 0:04

 

 

« Il était au milieu de ce rassemblement, de gens inconnus, devant cette scène. La musique percutait ses tympans. Il était alors ballotté au milieu de cette foule, subissant la violence des mouvements des autres. Les autres, ce bloc de personnes dégoulinantes de sueur, puant la transpiration et la bière, ces inconnus et qui pourtant semblent si familier. Les coups, la douleur, les cris, la transpiration, tout cela provoquait un sentiment d’extase en lui. Il existait, ici et maintenant. »

 

 

Un concert est finalement le meilleur moyen d’avoir mal, physiquement parlant, tout en étant dans un état de pur bonheur. Je me suis rendu a celui de Bloc Party, mardi dernier. Je ne connaissais pas vraiment, à part quelques chansons. J’ai beaucoup aimé. Voir Roulie aussi contente m’a fait extrêmement plaisir. La fosse, j’aime. Je suis masochiste, faut croire.

J’ai enfin fini mes bacs blancs. L’oral est peut être celui qui s’est le mieux passé finalement, alors que c’était celui que je redoutais le plus. Je suis tombée sur Aube de Rimbaud. J’aime ce qu’il écrivait. En plus, pour un texte des Illuminations c’est peut être un des plus simples, j’ai eu du bol. Essayer de faire une explication de texte sur voyelles ou sur ponts. Là c’est la grosse marrade. Bref, j’ai réussi à tenir les dix minutes de parole qui nous sont réservées, à nous, élèves, ce qui est apparemment dur. Comme quoi, savoir parler pour rien dire, ça peut servir. Pourtant, à part la bouche sèche, j’avais pas l’impression d’avoir tant parlé que ça. Il me faut juste pouvoir ressortir ma « culture » plus facilement pendant les questions d’entretient.

Durant la semaine, nous avons vu deux comédiens. L’un pour nous parler de drogues et autres problèmes apparaissant souvent à l’adolescence (c’était plutôt simpa comme intervention), l’autre pour nous apprendre à lire théâtralement des textes sur la première guerre. Oui parce que lorsqu’on fera l’échange avec Arras, quand eux, ils viendront ici, nous leur feront visiter la capitale (histoire qu’ils voient autre chose que les champs et la forêt) et nous allons devoir nous amuser à lire ces textes (comme Céline, Remarque ou bien Apollinaire) dehors, en espace publique. Genre devant le palais de l’Elysée ou devant l’arc de triomphe. On lève bien haut les bras tellement qu’on est content.
Par contre, je trouve ce genre de rencontres très intéressantes. J’aime beaucoup. Mais qu’est ce que je me sens conne quand je dois lire mon texte devant les gens. Diantre, je suis pas arrivée moi hein. 

Je suis fatiguée. Fatiguée de me mettre en quatre pour des gens qui au final s’en foutent. Fatiguée d’en voir la plupart tourner les talons dès que l’envie leur prend, juste comme ça. Parce que, c’est comme ça quoi. Fatiguée d’être déçue. Fatiguée d’avoir mal. 
Tellement fatiguée que finalement, je laisse tomber pas mal de ces choses, qui ne valent apparemment pas la peine que je me donne pour.  Je ne serais plus celle qui pleurera, je ne serais plus celle qui regrettera, je ne serais plus celle qui tentera de tout rattraper, encore et encore. Je ne serais plus. Mais quand je dis ça, je sais très bien que je me referais avoir.
C’est assez horrible, de voir des gens a qui vous tenez énormément se détacher de vous, petit à petit. Sans vraiment de raison. Que cela soit par la quête du passé, par l’envie de nouveau, par le changement de caractères, par de nouvelles rencontre…parce qu’évidement, c’est pas possible de combiner tout ça. Ha-ha.
C’est marrant de voir comment le soit disant amis passent a la trappe à profit d’autres. Et ça fait toujours aussi mal, malgré les répétitions.
Cela accentue la jalousie, cela accentue la peur de les perdre, ceux qui restent. D’avoir peur du moindre écart, de la moindre absence, comme si cela marquait le début d’une longue série pour finalement se solder par un « plus jamais là ». Je ne veux plus de leurs souvenirs, je ne veux plus de faux sentiments, je ne veux plus de leurs regards, ni du son de leurs voix, je voudrais qu’ils disparaissent. Je ne veux qu’eux, ceux qui arrive à me faire sourire pour un rien, par leur simple présence.

 
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Et puis, je me drogue à McFly. Je dois avouer que comme « anti-dépresseur » ça marche plutôt bien. Ce groupe m’est tombé dessus, par hasard, lors de mes promenades sur le net, depuis, je ne m’en passe plus...

 

 

Burdel in my mind

Vendredi 13 février 2009 22:00

 

« Il sentit quelque chose se fêler en lui. C’était exactement cette sensation-là. Comme si une parcelle de lui venait de se fissurer, si profondément que la plaie ne pourrait cicatriser. Un nœud se forma alors dans son ventre, son cœur se serra, et une envie de vomir se fit sentir. Il sentait son sang battre dans ses tempes, de manière assez douloureuse. Il gardait un regard dans le vide, il regardait ce qui se passait autour de lui sans réellement voir, comme coupé du monde, enfermé dans sa propre douleur. Et lorsqu’il put alors déglutir, il ne put empêcher une larme couler sur sa joue pâle. »


Je suis une personne mauvaise. Je suis un amas de sentiments néfastes. Je suis une fille, sans rêves d’avenir, sans espoir d’avenir, sans avenir finalement. Rongée par la jalousie, la colère,l'anxiété, par la médisance, rongée par un amour dévorant pour certaines personnes, rongée par un putain d'espoir à la con qui arrive d'on ne sait où de temps à autre. Rongée par une violence contre soi-même. Rongée par les regrets, par les remords. Rongée par le manque. Je suis une personne dépendante, d’une multitude de petites choses, mais qui me semblent immenses à moi.
Ah, C’est comme si je pourrissais de l’intérieure. J’ai mal. C’est tellement stupide a dire.
Au moindre faux pas, à la moindre parole que je juge fausse, je m'entraîne dans une colère intérieure violente, il ne faut pas que je recommence, il faut tenir bon. Je suis une fille chiante. Je dois trop réfléchir.
Ah, je devrais arrêter d'interpréter les réactions des gens, ne pas croire que les silences veulent forcément dire quelque chose de négatif envers moi.
Je me sens comme fissurée de partout. Les mots glissent sur ma peau, de temps en temps m’apaisant dans une légère douceur, trop furtive, et souvent, pénétrant sous la peau, laissant une blessure douloureuse qui se refermera avec le temps, cicatrisant plus ou moins difficilement, laissant par moment un abcès à son passage.
Je me sens stupide. J’aimerais disparaître.

 

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Et à c’qui parait, on aurait changer d’année. Cette dernière m’a échappée. J’ai comme l’impression d’avoir perdu le court du temps. Une année me semble un siècle et une semaine un jour. Je me perds dans le temps et l’espace, me sentant vieille dans ma jeunesse, me sentant finie dans mon commencement.
 Si je jette un coup d’œil, aussi furtif soit il au dessus de mon épaule, je ne peux que voir que j’ai changé, mais que finalement, au fil du temps pas mal de choses restent les mêmes.
Je me suis dit, jeudi dernier en sport, « c’est comme en 6e. Ca n’a pas changer pour moi…Je suis toujours dans les dernières a être choisie dans les équipes de sport. »  A la différence qu’en sixième, ils pouvaient s’engueuler pour ne pas m’avoir.
Je suis toujours capricieuse, je les aime toujours autant, j’ai toujours pas d’avenir dans ma tête, je suis toujours chiante, je suis toujours aussi petite, je suis toujours aussi gamine, je fais toujours la bouffonne du roi mais j’aime un peu plus ça. Je déçois toujours autant mes parents par rapport a mes sœurs, je suis toujours aussi stupide, je ne sais toujours pas me contenter de ce que j’ai. Mon esprit autodestructeur est toujours en service. Cela changera peut être jamais.
Le printemps meurtrier a agit pour la quatrième fois. Pour la troisième fois sur mes grand parents. - Je ne veux pas que le printemps arrive -.
Mais cette année, j’ai ressassé le souvenir d’un certain concert, inlassablement. J’ai eu le cruel espoir de voir un autre groupe, suivit d’une désillusion. Des gens ont bousculer mon cœur et s’y sont fait une place.
J’ai eu mal d’amitié, pour finalement rayer des amis de ma vie, définitivement. Sans jamais regretter aucun des trois. Bon débarras.
J’ai appris a mieux aimer, j’ai appris a parler de mes sentiments envers ceux que j’aime.
Ma vieille chienne a prit un nouveau coup de vieux, ça me fait mal au cœur.  Je suis enfin passé en L. J’ai frôler d’avoir un but.

J’ai pas envie de faire une liste de bonnes résolutions. Je ne les tiendrais pas. Je le sais. Et je n’ai pas envie de me décevoir encore, comme chaque année. Non, cette année, j’ai plutôt envie de procéder comme si je faisais un Tanzaku, juste pour moi, dans un égoïsme profond. Si bien que j’aimerais plein de choses. Mais finalement, je vais les écrire, sur un vrai Tanzaku, un vrai de vrai, car j'aimerais que le roi des démons entende mes voeux ~

 

Burdel in my mind

Mercredi 14 janvier 2009 23:51

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