Bad-love - ~ Rassemblement des ombres ~http://bad-love.cowblog.frCowblogfrSun, 12 Jun 2011 13:18:32 +0200180http://bad-love.cowblog.fr/souris-souris-ca-passera-alors-souris-3115009.html« Souris, souris. Ça passera, alors souris »« Je n'évolue pas, je suis le serpent qui se mord la queue. »

 

 

J'aimerais pouvoir me moquer de tout, oublier qu'on m'oublie, oublier la douleur, et les craintes. Ne plus penser à toutes ses choses surement mieux sans moi, oublier d'être de côté, oublier ces éléments qui amplifient cette sensation de coup de poing dans le ventre à chaque découverte, oublier,...
Je suis une gamine puérile, surement, et je m'en fous. Je ne m'habituerais jamais à ce genre de situation, à ces jeux-là, et j'en souffrirais toujours, car je sais que cela sera toujours là, à me faire serrer les dents et crisper les doigts dans mes cheveux.
Après le fait de ne pas être là, de ne pas pouvoir, de ne pas être prise en compte vient le rappel récurent de tout cela, celui qui me tord le ventre. C'est comme se sentir entre parenthèses. Tu es là, mais c'est pas grave. Souris, personne ne semble pouvoir comprendre. Souris juste. 
Je suis fatiguée de penser ainsi, de me sentir ainsi, comme la fille égoïste qui n'aime pas être délaissée. Mais la contrarié déjà présente en ce moment, accentuée devant le semblant d'indifférence que l'on peut m'adresser, n'arrange rien, et fait tourner, tourner, tourner, ces pensées néfastes dans la caboche. Je tourne, en boucle.

 

]]>
http://bad-love.cowblog.fr/commentaires-3115009.htmlSun, 12 Jun 2011 13:18:00 +0200http://bad-love.cowblog.fr/souris-souris-ca-passera-alors-souris-3115009.html
http://bad-love.cowblog.fr/pour-sauver-la-face-je-souris-devant-la-glace-3108672.html« Pour sauver la face, je souris devant la glace » 

« Je suis celui qui tombe, celui qui a peur, celui au milieu, celui qui court sans fin, celui qui pleure, celui qui sourit, celui qui hurle, celui qui maudit, celui qui aimerait, celui qui aime, celui qui a mal, celui qui guette, celui qui parle pour ne rien dire, celui qui cherche, celui qui attend, celui qui espère, celui qui est bête, celui qui hait, celui qui se déchire, celui qui gaffe, celui qui tremble, celui qui pense, celui qu'on blesse, celui qui n'existe pas, celui qui envie, celui qui s'éloigne, celui qui colle, celui qui murmure, celui qui s'effondre, celui qui fait des nuits blanches, celui qui se ronge, celui qui se consume, celui qui abandonne tout.
Je suis celle qui reste, celle qui croit, celle qui se courbe, celle qui chante, celle qui crie, celle qui oublie, celle qui s'énerve, celle qui énerve, celle qui s'arrache les cheveux, celle qui se roule a terre, celle qui bondit, celle qui déteste, celle qui est parano, celle qui regarde, celle qui contient, celle qui meurt, celle qui râle, celle qui regrette, celle qui est impuissante, celle qui hésite, celle qui est fauchée, celle qui dépense, celle qui garde rancune, celle qu'on abandonne, celle qu'on oublie, celle qui jalouse, celle qui ne peut, celle qui est à bout, celle qui perd, celle qui se blesse, celle qu'on bouscule.
Je suis ceux qui se perdent, ceux qui n'ont plus d'espoir, ceux qui disparaissent, ceux qui vieillissent, ceux qui haïssent, ceux qui n'oublient pas, ceux qui sont trahis, ceux qu'on négligent, ceux dont on se moque, ceux qui sont vaincus, ceux qu'on frappe, ceux qu'on sacrifie, ceux dont on se fout, ceux qui souffrent, ceux qui simulent, ceux qui jouent, ceux qui trébuchent, ceux qui ont espérés, ceux qui sont désespérés, ceux qui croient, ceux qui regardent, ceux qui gribouillent, ceux qui soupirent; ceux qui déchirent, ceux qui se renferment, ceux qui s'envolent, ceux qui se relèvent, ceux qui se rabaissent, ceux qui arrêtent, ceux qui continuent, ceux qui ont hâte, ceux qui freinent, ceux qui régressent, ceux qui effacent, ceux qui veulent disparaître...
Je suis tout ceux-là, celui-là, celle-là, je suis tout cela, tout à la fois, je suis … »

Folle

J'écris, en vain, des mots sans queue ni tête, ceux qui viennent et se bousculent dans ma caboche abimée, fatiguée, usée. J'ai beau être en vacances, je ne me repose pas. Les problèmes tournent sans fin dans ma tête, refusant de s'échapper, de me laisser en paix. Il me faut choisir, prendre une décision, qui me fera mal quelle qu'elle soit. Elle ne sera jamais agréable. Partir, rester, dépenser de l'argent, risquer d'en perdre, je sais que quoi qu'il arrive, j'aurais des regrets. Toujours attendre avant de se précipiter. Je le savais, je le voulais, je n'ai pas vraiment eu le choix. Et maintenant, j'en paye le prix. La colère laisse place à la peur, qui se fait succéder par la mélancolie de beaux jours envolés. Je me sens à bout, vidée, une loque qui essaye d'avancer en semant des morceaux derrière elle. Tout se dégrade y compris moi. Mes angoisses ne se lassent pas et me harcèlent, me rongeant le ventre, à la moindre occasion. J'ai toujours cette crainte de l'étagère, celle juste avant le grenier. Celle où je finirais peut être un jour, avant d'être oubliée. Ce sont toujours les même peines, les même tourments qui m'habitent, ca en devient lassant.
Je me plains sans cesse, je déprime, je me traine. Quand cela prendra t il fin ?


 

]]>
http://bad-love.cowblog.fr/commentaires-3108672.htmlSun, 15 May 2011 12:24:00 +0200http://bad-love.cowblog.fr/pour-sauver-la-face-je-souris-devant-la-glace-3108672.html
http://bad-love.cowblog.fr/comme-un-morceau-de-beurre-qu-on-etale-sur-une-tartine-trop-grande-bilbo-3079884.html« Comme un morceau de beurre qu'on étale sur une tartine trop grande. » Bilbo

« Nouvelle vie, nouveau quotidien, nouveaux visages et pourtant, il savait que rien ne remplacerait ses gens si précieux qu'il avait trouvé un jour. Et il savait, qu'il ferait tout pour être toujours près d'eux. Pourtant, il avait peur à présent, peur qu'en se retournant un jour, il se rendre compte qu'il était à présent tout seul. »


Durant l'année 2010, j'ai perdu le dernier grand père & grand parent qu'il me restait, et perdu l'équilibre familial qui régnait au sein de ma maison, ma famille s'est dissoute. On a appris à vivre à quatre, à se débrouiller, à garder la maison en bon état à deux, et à faire bonne figure. J'ai passé et j'ai eu mon bac, à peu de chose près selon moi. Je suis entrée en fac d'Arts Plastiques, après avoir loupé mes premiers choix, mais je pense que cela me convient, que cela me plait. J'ai travaillé pendant l'été, première expérience dans le milieu actif, et je sais que je ne retravaillerais surement jamais plus chez mon père, M. est une expérience traumatisante.
Je ne peux pas dire que 2010 fut une bonne année, une continuité de 2009, bercée par les crises familiales, les pleurs de deuils, et la fatigue. Y'a eu des bons moments, comme toujours, mais bizarrement c'est les mauvais qui nous marquent le plus. J'ai arrête de vouloir prendre de véritables bonnes résolutions, je n'ai jamais réussi à les tenir. Ce qui me vient en tête en ce début d'année, c'est plus des souhaits, des espoirs. J'aimerais juste le moins d'emmerdes possible, que ceux à qui je tiens soit heureux et ne pas passer un nouveau printemps à pleurer devant une dalle de marbre ouverte.

J'ai connu mes premiers partiels, ce qu'on voyait comme insurmontables, qu'on a passé, et qu'on trouvera tout aussi insurmontables à la fin du prochain semestre. Pour le moment, ils semblent s'être bien passé, avec un peu de chance, j'aurais réussi à validé toutes mes matières -quoi que j'ai peu d'espoir pour l'anglais, faut pas abuser-.

Je recommence les galères de lettres de motivation et cv pour trouver un job d'été, non pas que je veuille vraiment, mais j'ai besoin. J'ai peur de manquer. Et surtout il me faut combler la petite dépense que me fera faire le festival en Espagne dans lequel on s'est embarqué. L'esprit Rock'n'roll.
J'ai peur de l'avenir, peur de ne pas savoir quoi devenir en temps voulu. Peur que ma licence ne m'apporte rien, comme le dise certains (qui sont dans la fac...y'a des choses que je comprends pas). Je ne me sens pas capable d'assumer une vie pour le moment. Je ne me voies pas me débrouiller, et cela m'effraie. Et si je ne devenais rien ?

Plus ça va, plus je me rend compte que je suis pas faite pour les relations. J'en fais trop, ou pas assez, ou je sais pas. Je ne sais pas aller vers les autres, je ne sais pas quoi dire, ou je raconte tout et n'importe quoi. J'ai peur de perdre les gens auquel je tiens, cette peur est toujours présente, me remuant le ventre lorsque je n'arrive pas à dormir. Certains semblent s'éloigner, même ceux qui semblaient penser ne jamais se lasser de moi. Faut croire que ça arrive quand même. J'espère seulement que c'est une fausse impression. Je me pose surement trop de question, comme à chaque fois.
Je m'énerve trop -ça pourrait donner une bonne résolution, mais pour avoir été faite pendant de longues années, je sais que j'y changerais rien-, pour tout, pour rien. Je prends mal des phrases, je m'agace de comportements, je me sens blessée par des remarques, je m'énerve toute seule, à retardement ou juste à cause de moi même. Parfois, j'ai l'impression d'être faite de colère, souvent refoulée comme je peux. Ma sœur a peut être raison quand elle me prédit un ulcère.

Je me sens constamment fatiguée. Par le rythme de vie que j'ai, par le travail, par les soirées, par ce qui se passe autour de moi. Même en vacances, je n'arrive pas à me sentir reposée. Je n'ai pas vraiment le moral, pour changer -faut croire que çela, ça veut pas changer-, malgré les chouettes événements qui se profilent. Je broie du noir, j'angoisse pour des broutilles, je me sens vide, sans énergie, dépourvue de sens et d'intérêt. Trop de choses tournent en vain dans ma tête.
 

 

Je m'épuise.

]]>
http://bad-love.cowblog.fr/commentaires-3079884.htmlThu, 20 Jan 2011 20:24:00 +0100http://bad-love.cowblog.fr/comme-un-morceau-de-beurre-qu-on-etale-sur-une-tartine-trop-grande-bilbo-3079884.html
http://bad-love.cowblog.fr/au-milieu-de-la-foule-une-banalite-parmis-le-monde-3022483.html[" Au milieu de la foule, une banalité parmis le monde"]

« Il se sentait un peu comme ce jouet avec lequel on se serait trop amusé, qui nous aurait suivit durant tant de temps, mais qu'on finit par oublier quelque part, sur le coin d'une étagère, préoccupé par d'autres jeux. On le regarde avec un sourire quand on l'aperçoit, du coin de l'œil, on aime le savoir savoir là mais quelque part, on ressent plus le besoin de l'avoir près de nous. Et un jour, surement, il disparaitra au fond d'un carton, d'un sac, de notre vie, de notre mémoire. Au moment où ils se séparaient, il ne s'était pas retourner pour les voir partir, bras dessus dessous. Il savait qu'il aurait eu trop mal. Cela lui donnait la sensation qu'on l'abandonnait -encore- sur le bord de la route, sans un regard. Il lui fallait oublier sa solitude naissante, malgré ce silence oppressant qui lui faisait sentir qu'il avait surement été vite oublié. Peut être faudrait il qu'il s'y habitue. C'était peut être mieux sans lui. Il n'y avait peut être plus assez de place pour lui, comme s'il risquait de devenir de trop. »

 

Par moment, j'ai l'impression de ramer dans le vide, de faire du surplace, de pas réussir à me rapprocher de certains but, ou de certaines personnes. Comme si c'était moi qui n'avançait pas, ou le reste qui bougeait en même temps que moi. C'est comme si j'étais dans un problème donné à une classe de Cm1. Le genre de problème sur lequel on se casse la tête alors qu'au final, la réponse relève de l'impossibilité d'accomplir le but. C'est le genre d'impressions qui restent là tapies dans l'ombre de notre esprit, qu'on oublie, mais qui ne dorment qu'en surface. Elles guettent la moindre occasion pour venir essayer de semer le trouble dans nos certitudes, attiser nos craintes, nous tordre le cœur. La crainte de l'oubli, que les gens se rendent compte qu'au final, si je suis pas là, ce n'est qu'un simple « tant pis » qui leur traverse l'esprit, qu'ils me laissent un peu plus à chaque fois, c'est ce genre de pensées d'enfant égotistes qui se frayent un chemin en moi.
Ils me sont indispensables. C'est une certitude qui ne me quitte pas. Mais je ne suis pas sure que ca soit quelque chose qui change grand chose, ou du moins en positif. J'ai horreur de penser de telles choses, une partie de moi ne peut s'empêcher de protester, et dans le fond, je me conforte à dire qu'elle a raison. J'espère un jour pouvoir faire taire ces idées qui me répugnent, et pouvoir m'affirmer peut importe les moments, qu'on sera toujours tous ensembles.

Je suis fatiguée. C'est ce qui me vient le plus à l'esprit dernièrement. Fatiguée. De tout et rien. J'ai hâte du mois de septembre, qui signifie pour moi les vacances, un mois entier enfin, à faire ce dont j'ai envie. Me reposer, enfin. Vraiment.
Je connais maintenant la cadence infernale du métro-boulot-dodo, c'est peut être ce qui me fatigue le plus dans mon boulot d'été. La foule s'agglutinant dans des wagons, les odeurs, l'espoir futile d'avoir un siège définitif -et non un strapontin qu'on sait très bien qu'il nous faudra l'abandonné au bout de quelques stations-, la crainte idiote de pas arriver à sortir avant le biip menaçant, la course pour avoir son train, les gens... Je ne suis plus qu'alors qu'une de ces personnes parmi tant d'autres, une petite souris, ballotée par les mouvements de la foule circulant dans les couloirs sombres aux odeurs douteuses, se perdant au milieu des autres, disparaissant aux regards de tous.
Savoir que ce cirque ne prendra pas totalement fin une fois le mois d'aout achevé me fais appréhender l'année prochaine. Je connaitrais ça tous les jours, avec surement une pochette à dessin sous le bras, ratatiner dans un coin, espérant tenir tout le trajet, espérant tenir l'année, espérant tenir tout court.
Mon boulot en lui même me convient. Tant qu'il n'est pas question de téléphone, je n'ai pas à me plaindre. Je fais essentiellement de la paperasse, aucun contact avec une quelconque clientèle, pas de trop grosses responsabilité, des horaires plutôt correctes malgré le fait qu'il me faut aller sur Paris tous les jours... Photocopieuse, scans, surligniage... pour le moment ca reste dans mes cordes malgré mes bêtises courantes. Le plus au final est surement de tenir bonne figure, de parler un minimum avec ces gens inconnus que je dois nommé je suppose collègues. Je suis décidément pas sociable. Je compte les jours qui me séparent d'un semblant de liberté, avant de commencer cet inconnu qui m'effraie, dissimulé sous le nom de fac.


]]>
http://bad-love.cowblog.fr/commentaires-3022483.htmlSun, 25 Jul 2010 23:00:00 +0200http://bad-love.cowblog.fr/au-milieu-de-la-foule-une-banalite-parmis-le-monde-3022483.html
http://bad-love.cowblog.fr/le-nez-dans-le-bitume-la-nuit-dans-les-yeux-2980587.html["Le nez dans le bitume, la nuit dans les yeux"] Depuis plus d'un mois à présent, j'ai atteins la majorité. Un âge dont, à une époque, j'ai longuement rêvé, m'imaginant naïvement que cet âge formidable m'offrirait une certaine liberté. Finalement, la majorité, la belle affaire. Ce ne sont que des mots. Et pourtant, j'ai la cruelle impression qu'une partie de ma vie vient de s'achever, qu'une porte vient de se fermer dans mon dos, que je viens de m'engouffrer dans un monde sans retour possible. Le monde des « grands ». On a finit par grandir, le monde imaginaire nous a maintenant fermé ses portes, on aura beau tambouriner dessus de toutes nos forces, les jointures ne céderont pas. L'âge où c'est finit, on ne grandit plus, maintenant, on n'est plus bon qu'à vieillir. J'ai l'impression d'être vieille, d'avoir perdu beaucoup de temps, de ne pas avoir assez profiter de l'innocence de mon enfance, de la folie de mes âges passés, de ne pas avoir fait grand chose de constructif dans mon début de vie. Je ne fais que gribouiller des mots ou des formes, rien de formidable. Je ne suis qu'une élève moyenne. Je n'excelle dans aucun domaine. L'avenir m'effraie, il me paraît trop prêt, trop incertain, effrayant. Je n'ai aucune idée de ce que je vais pouvoir devenir, faire, vivre. J'ignore où mes pieds et mes mains tremblantes vont pouvoir me mener, et j'ignore si je vais faire de vieux os...ou pas.

Depuis un mois, j'ai dix huit ans.

J'avais tellement peur du printemps, chaque année, j'avais peur. Peur de voir un autre être que j'affectionne disparaître. Et pourtant, cette année, le mal à frapper en début d'année. Mon Bon-Papa, mon dernier grand-père -mon dernier grand-parent en fait-, est décédé en janvier. Le warrior, le combattant, le survivor, celui que je voyais encore comme invincible, comme avec mes yeux de gamine. Le géant à la tête cabossée par cet éclat d'obus. J'avais le cruel espoir que ce ne serait qu'une épreuve de plus pour lui, mais qu'il s'en sortirait, comme toujours. On a eu peur, mais on gardait un espoir cruel au fond du cœur, un espoir nourrit par l'amélioration... un espoir qui s'est brisé. La vie est bizarre depuis, la blessure trop récente ne semble pas encore pouvoir se faire réellement oublier, et éveille des tristesses jusqu'ici refoulées. Aucun d'eux ne m'aura donc vu devenir majeure, aucun d'eux ne me verra avoir mon bac, aucun d'eux ne me verra dans mes études, dans mon avenir, ne verra ce que je deviendrais... Je garde précieusement des morceaux de souvenirs, dans un coin de ma caboche, je chérie des objets évoquant des fragments de leur vie passée, et je conserve en mon cœur le souvenir de tout ces êtres chers disparut. J'aurais aimé être plus proche des mes grands-parents, profiter d'avantage d'eux. J'ai beaucoup de regrets, je ne leur ai pas assez montré combien je les aimais. Il y a tant d'histoire d'eux que j'ignore encore. Je n'ai pas été une petite fille exemplaire, je ne les ai pas assez vu, je n'ai pas assez partagé avec eux, et c'est seulement après les avoir perdu que je m'en rend réellement compte. J'envie ceux qui ont toujours leurs grands-parents et je jalouse ceux qui entretiennent des rapports relativement proches avec eux. A mes yeux, ils ont beaucoup de chance.

Maintenant, je subit le stress des inscriptions aux écoles, j'aimerais tellement être prise là où je le souhaite. Rêve fragile, je doute d'avoir le niveau requis. L'idée de l'année prochaine m'effraie. J'ai peur du nouveau, du fait de voir mon quotidien se briser pour devoir en reconstruire un autre. J'ai peur de ne pas réussir a nouer des liens avec d'autres personnes, je rester enfermer avec moi même. J'ai peur du fait de les voir encore moins souvent que cette année. La coupure du contact quotidien avec des siphos m'apparait déjà comme douloureuse. Mais au final, comme pour maintenant par rapport à ces gens que j'aime, j'ai surtout peur de l'oubli, du remplacement, d'être mise de côté.
Le reflet dans la glace me fait grimacer, l'envie de me couper les cheveux à l'arrache m'effleure l'esprit, histoire de changer cette horrible tête. J'ai des envies que je soupçonne de n'être jamais réalisées, comme me vêtir d'une veste en cuir. 
Je suis fatiguée, je me sens monstrueuse, et rien que ça, c'est épuisant. Mon état psychologique me débecte. Je jalouse, je suis impuissante, je suis ennuyante, je suis collante, je suis tout ce que je voudrais ne pas être. Je suis une trouillarde, une trouillarde qui se retranche derrière des mots cruels et violents, derrière de grands airs. Je me vexe, je me blesse, on me blesse mais au final,c'est surtout le fruit de mon esprit tordu.
Le départ de ma mère laisse un creux mal vidé, une histoire inachevée. Elle part, mais reviens tout le temps, dans cette maison, cette famille qui lui causait apparemment tant de peine. Les affaires restent en majorité, j'aimerais les faire disparaître. Je n'aime pas voir ces objets qui la reflètent, et qui bloquent notre espace, notre univers, qui empêche un renouveau. C'est comme des piqûres de rappel, pour nous rappeler son existence, mais sans nous. Elle est mieux sans nous, on est mieux sans elle. Et là survient le soulagement coupable qui ronge le ventre, et la rancune qui ronge le ventre.

http://i65.servimg.com/u/f65/10/05/95/27/head10.jpg

Sinon, mes pieds sont meurtris, ils ont subit le salon du livre, en talons, c'était pas judicieux comme choix, je le savais pourtant. Mais j'ai aimé cette journée passée auprès de la Goddess, ce sont toujours de bonnes journées avec elle. J'ai vu Boulet, de près et de loin, mais j'ai loupé la dédicace, une autre fois, peut être. En attendant, je vais pouvoir lire le tome 1 du recueil de ses notes.

]]>
http://bad-love.cowblog.fr/commentaires-2980587.htmlSun, 28 Mar 2010 00:23:00 +0100http://bad-love.cowblog.fr/le-nez-dans-le-bitume-la-nuit-dans-les-yeux-2980587.html
http://bad-love.cowblog.fr/did-your-mommy-and-daddy-tell-you-there-is-no-such-thing-as-a-monster-they-were-lying-2943280.html[ "Did your mommy and daddy tell you there is no such thing as a monster ? They were lying !" ]« Il restait là, debout au milieu des gens, les yeux dans le vide, ces derniers temps, il lui semblait être à côté de tout. L’impression de n’être qu’un raté le tiraillait toute la journée. Le monde s’étalait devant lui et il ne pouvait rentrer dans sa danse. Il regardait les autres, il écoutait, mais tout ce qu’il pouvait dire lui semblait décalé, vide. Il semblait enchaîner erreur sur erreur, avoir des mots dénués de sens, des paroles pathétiques. Tous ses défauts semblaient se refléter dans le regard que les autres portaient sur lui. Il avait peur, peur que ses tares les fassent s’éloigner, se lasser de lui, l’abandonner et l’oublier, comme d’autres gens semblaient l’avoir fait si facilement auparavant. Il avait peur que cette solitude qu'il éprouvait violemment par moment devenait sa seule compagnie, et qu'il reste finalement totalement seul, seul avec son mal être. »
~
http://i15.servimg.com/u/f15/10/05/95/27/layout10.jpg

Le temps passe, et les frêles morceaux d’avenir que j’avais difficilement rassemblés près de moi s’effritent au fur et a mesure que j’essaye d’y croire. Cette pensée amère de l’échec, occupe mon esprit, tourne en rond. Je n’ai aucune foutue idée de ce que je vais bien pouvoir faire de moi. J’ai bien peur de ne pas être capable de grande chose. Je me sens faible et je déteste ça. Un peu comme lorsque les deux premiers jours de la semaine, je monte cette côte jusqu'au lycée, je me sens presque incapable d’arriver jusqu’en haut. C’est con.
Et ce n’est pas ma prof d’arts plastiques qui va me donner matières pour me rassurer. « Dans la classe, vous n’avez pas le niveau pour présenter du dessin au bac » Au moins c’est une généralité, mais cela suffit à exploser mes projets fous d’études. Pauvre folle pleine d’espoir.
   Dernièrement, le reflet que je reçois de moi-même n’arrange pas vraiment mon moral déjà défaillant. Il semblerait qu’au final, je sois une personne qu’on peut vite oublier, qui manque d’une certaine originalité et d’un style. Et surtout, une personne affublée de défauts plus grands qu’elle. Je suis, à c'qui paraît, bourrée de problèmes.
 
Certains problèmes restent présents, persistent et s’aggravent. Je n’arrive qu’a en parler en bride, les mots ne veulent pas venir, je ne veux pas prononcer ce genre de phrases, cela se résume peut être finalement au fait, que pour le moment, je ne souhaite pas vraiment en parler. Un sourire, des morceaux d’histoire sur un ton désinvolte et les mots se meurent avant de se former. Et lui là, qui a su, surement grâce à sa propre expérience, cela m’a rendu heureuse, reconnaissante envers ce type qui se la joue et qui pourtant au fond, reste celui que j’ai connu il y a cinq ans. Et j’aime ces moments où l’on se parle comme ça.
  Et lorsque je me tape cette stupide côte, que l’impression de ne pas réussir à arriver jusqu’au bout se fait sentir, j’ai souvent l’envie de m’arrêter, de faire une pause, de m’asseoir sur un bout du trottoir et tenter de reprendre mon souffle, pour finir par m’étaler sur le béton, la respiration courte, la tête plongée vers les nuages. Tenter d’oublier la douleur présente, et disparaître, finir par se fondre dans cette matière froide et grisâtre. Couler dans le bitume, devenir invisible, et les gens me piétinerons à leur guise sans même s’en rendre compte. Abandonner la partie et disparaître tout simplement. Mais je stoppe jamais, je pause le vice à savoir jusqu’à quelle allure je peux pousser mon corps avant d’avoir l’impression de suffoquer. Et finalement, tant qu’il y des gens vers qui je dois aller, je continuerais toujours, en ayant dans la tête, les paroles de la chanson de Ken dans je ne suis pas un ange d’Ai Yazawa…

« Je lève les yeux au ciel, mais ce temps morne me renvoie ma tristesse. Je gravis cette harassante côte, comme toujours. Je n’en peux plus. Mais je ne peux cesser de penser à celle que j’aime, alors je me rechausse correctement. A travers les nuages, j’aperçois une éclaircie, cette douce chaleur réchauffe mon cœur et me rappelle le visage de celle que j’aime. Ma petite, au sourire de l’ange. Cette lourde pensée hantait mon existence. Mais un jour, j’ai abandonné mon rêve, je vais le ramasser sur le chemin du retour. Ce chemin qui me guide vers toi. »

C’est rien d’insurmontable dirons nous. Sourions, et tout ira bien ~

“Just remember to smile, smile, smile, that's a good enough start”  ♫ -mcfly-



]]>
http://bad-love.cowblog.fr/commentaires-2943280.htmlTue, 15 Dec 2009 00:24:00 +0100http://bad-love.cowblog.fr/did-your-mommy-and-daddy-tell-you-there-is-no-such-thing-as-a-monster-they-were-lying-2943280.html
http://bad-love.cowblog.fr/stagnation-2893246.html[ " Stagnation "]Après m’être battue pendant plusieurs jours –à intervalles irréguliers pour manque de temps- avec les rouleaux et les pinceaux,  m’être retrouvée peinte en bleu des cheveux aux orteils, avoir maudit l’invention du crépis et surtout avoir pesté contre le fait qu’il y’en ai dans ma chambre, cette dernière est bleue, et je dois avoué, fière, que je suis ravie du résultat, d’autant plus que je l’ai fait seule, entièrement.

Malgré ce changement appréciable dans mon quotidien, on ne peut pas dire que cela soit la grande forme en ce moment. Les nuits d’insomnies associées aux querelles familiales m’ont épuisées.
Je suis frustrée de ne pas avoir avancé dans tous les projets, lectures, écritures, dessins, jeux que j’avais prévu durant ces vacances, surtout que je pense que je n’aurais pas le temps l’année scolaire prochaine de me pencher réellement dessus si je veux bien faire mon année. Enfin, si je veux…je n’ai pas vraiment le choix plutôt. Je n’ai pas le droit à l’erreur que cela soit des avis de moi mais aussi de ma famille. Je sais que je n’ai pas le droit à une nouvelle faute. Je me sens assez comme la fille loupée, qui n’a pas su prendre les bons choix, la fille tordue, à qui on cherche des excuses pour se dire que finalement c’est bien, mais dont on se préoccupe que de loin de ce qu’elle peut faire.

Je ne compte plus le nombre de fois que la question de mon orientation a été mise sur le tapis, que cela soit par mes parents, ma frangine, ou des amis de la famille. Je n’en sais foutrement rien, cela n'a pas changé. Ce n’est pas en m’en parlant tous les deux jours que je me serais fait une idée. C’est le néant total, absence de toutes voies prédestinées, de talents innés, ou d’envies particulières.
Je suis finalement pas devenue grand-chose, et j’ai bien peur que cela ne change pas avec le temps.

Cette semaine j’ai rencontré en personne le roi des Démons, ou autrement dit, le petit moustique. Malgré l’énorme stress qui a précédé la rencontre – je n’en menais pas large à côté de l’équilibre de pendules à la sortie de la Gare st Lazare & je me demande même si ce n’est pas la première fois que je stressais autant-, ce fut un agréable moment, vraiment. J’étais bien assise sur ce banc aux Tuileries, à l’écouter râler et à lui râler dessus en retour. Cela doit bien faire cinq ans qu’on se connaît, et il était temps qu’on se voit enfin. Et pourtant, malgré le fait que c’était une première fois, une fois qu’on s’est trouvé l’un en face de l’autre, j’ai eu l’impression que c’était totalement naturel, comme si je le connaissais depuis toujours. Ce fut un peu comme un rayon de soleil derrière mes nuages.

Demain, je pars en camping avec la folle compagnie de mes chers siphonnés, pour une semaine complète, livrés à nous même en pleine nature…Je pars, je l’espère, me ressourcer.
 
« Go go funky !» dirais je


Et pour finir, un même que j'ai piqué chez Say ~ le but est de répondre à ces petites questions sans utiliser de mot, seulement une ou plusieurs images.

Prénom :
http://fc05.deviantart.com/fs44/i/2009/158/4/7/Eglise_St_Clothilde_by_Maoxu.jpg
 Lieu de naissance :
http://th00.deviantart.net/fs19/300W/i/2007/238/d/6/Paris__Vincenne_by_emiliehuh.jpg
Signe Astrologique :
http://th09.deviantart.net/fs41/300W/i/2009/043/d/8/Les_poissons_rouges_by_Marty_Crouz.jpg
Couleur(s) préférée(s) :

http://th02.deviantart.net/fs11/300W/i/2006/215/8/4/Shad0ws_Blood_Brush_Set_by_Shad0w_GFX.jpg      http://www.ludimaginary.net/blog-photographe/images/img_conceptuel/dark_water_thb.jpg
 
Ville(s) ou pays préféré(e)(s) :
http://th08.deviantart.net/fs10/300W/i/2006/115/3/7/japan_by_Heidi3.jpg  http://th05.deviantart.net/fs9/300W/i/2006/070/7/7/england_by_jessicacathrine.jpg  http://th08.deviantart.net/fs17/300W/f/2007/220/4/0/Bretagne_by_extempus.jpg

Vêtements favoris :
http://i85.servimg.com/u/f85/10/05/95/27/img_3910.jpg  http://i85.servimg.com/u/f85/10/05/95/27/img_5310.jpg  http://th06.deviantart.net/fs38/300W/f/2008/338/7/c/Jeans_by_Morty_Mayfair.jpg

Groupe(s) de musique préféré(s) :

http://i85.servimg.com/u/f85/10/05/95/27/dir_en10.jpg

http://th00.deviantart.net/images/300W/large/indyart/indymisc/sex_pistols_poster.jpg

http://th09.deviantart.net/fs37/300W/i/2008/270/2/5/mcfly_by_blueflame9832.jpg

Boisson non alcoolisée préférée :

http://th09.deviantart.net/fs30/300W/i/2008/200/3/1/Always_Coca_Cola_____by_Wtsa.jpg

Boisson alcoolisée préférée :
http://th09.deviantart.net/fs31/300W/i/2008/209/a/1/Biere_by_Sk8linky.jpg

créature(s) imaginaire(s) préféré(s) :

http://accel10.mettre-put-idata.over-blog.com/0/16/46/82/korrigans/korrigan.jpg  http://th07.deviantart.net/fs28/300W/f/2008/156/1/3/La_reine_des_elfes_by_FrancoisAvons.jpg

plat(s) préféré(s) :

http://www.cookshow.com/photos/thumb/t/big_76.jpg  http://th06.deviantart.net/fs4/300W/i/2004/190/3/4/Sushi.jpg

Parfum(s) de glace préféré(s) :

http://th01.deviantart.net/fs17/300W/i/2007/197/c/5/Cassis_by_Hezi.jpg  http://www.santepratique.fr/ressources/gallery/vert_citron_.jpg

Personnalité(s) préférée(s) :

http://i85.servimg.com/u/f85/10/05/95/27/dir_en12.jpg

Futur métier :

 http://www.viaveritas.fr/IMG/jpg/eloge_du_neant.jpg

Occupation(s) préférée(s) :
  http://th02.deviantart.net/fs44/300W/i/2009/132/f/5/lire__by_fyw.jpg http://th04.deviantart.net/fs10/300W/i/2006/081/8/2/Let_your_heart_do_the_writting_by_melissamj4.jpg  http://th01.deviantart.net/fs12/300W/i/2006/305/b/c/dessin_by_sauter.jpg  http://th01.deviantart.net/fs29/300W/i/2008/172/2/e/Listen_To_The_Music_by_Cyhanick.jpg http://th04.deviantart.net/fs21/300W/i/2007/290/0/5/Video_Games_by_dorodoro.jpg  http://th09.deviantart.net/fs9/300W/i/2006/042/a/a/Friends_by_Neneisme.jpg

Paysage(s) préféré(s) :

http://i85.servimg.com/u/f85/10/05/95/27/dsc00610.jpg

Image de la fin :

 http://www.idahononprofits.org/Portals/1/images/helping_hands.gif

Cliquez sur les images pour les sources. Y'a des liens qui ne marchent plus. Les images ne m'appartiennent pas ~ sauf les chaussures et la mer~

]]>
http://bad-love.cowblog.fr/commentaires-2893246.htmlThu, 20 Aug 2009 15:04:00 +0200http://bad-love.cowblog.fr/stagnation-2893246.html
http://bad-love.cowblog.fr/incertitudes-2881930.html[" Incertitudes "]« Par moment, il ne pouvait s’empêcher de regarder ces gens qu’il aimait et se dire que finalement, avec ou sans lui, cela ne changerait pas grand-chose, la vie resterait la même ou bien ne serait qu’améliorée. Il avait tellement peur d’être oublié, laissé de côté ou remplacé, qu’il avait toujours peur de la réaction des uns et des autres. Il aimait peut être trop. »


Les vacances sont enfin là. Je ne dors pas plus pour autant et n’arrive pas a avancer dans mes divers projets que je mets sur file d’attente depuis plusieurs mois. Mes parents sont revenus de leurs vacances mais il y a encore des tensions présentes dans la demeure familiale. Je profite de leur retour pour monter le plan de repeindre ma chambre en bleue, comme ce blog. J’ai envie, besoin de changer. Je sors plutôt beaucoup et me retrouve très souvent en leur agréable compagnie. Mais si seulement je pouvais simplement profiter ...
 
Mon Opalie me manque. C’est dur maintenant de nourrir seulement deux chiennes, en ne sortant que deux gamelles, de ne prendre que deux laisses et effleurer la dernière du bout des doigts, de marcher dans le bois sans se retourner pour s’assurer qu’elle marche encore sur mes pas, ne rappeler que deux chiennes sans chercher la troisième, de ne pas jurer en croyant avoir perdu une laisse en cour de route, … Les grognements pour avoir des caresses ne retentissent plus, ses aboiements, ses coups de têtes pour avoir de l’attention, ses roulades sur le dos, tout me manque. C’est une question de temps me direz vous.
 
J’ai reçu mes résultats de français, finalement je m’en suis plutôt bien tirée. Je me suis juste plantée à l’oral, pourquoi Rimbaud est il tombé sur la personne juste derrière moi ? Bien sur, je ne peux pas dire que je suis satisfaite de ce que j’ai pu obtenir comme notes mais on fait tout comme. 
 
J’essaye d’avancer dans mon projet manga, mais finalement, je ne vois rien de bon dans ce que je peux effectuer. Mon style de dessin me parait bien faible et mes idées plutôt ridicules.
Tout ce que je peux produire ces derniers temps ne me convient pas en fait. La joie de réaliser quelque chose est vite coupée par la question de savoir quel regard on peut porter dessus et pour finalement me rendre compte que c’est complètement dénué d’intérêt et de mauvaise qualité. Il me faut retrouver une certaine motivation, et permettre à mes envies morbides de s’exprimer sans me poser d’autres questions. J’ai tellement de choses a faire durant ces vacances qu’il va bien falloir que je me mette un coup de pied au cul pour me faire avancer.
Ma frangine semble s’inquiéter de mon avenir. Selon elle, il faut que je trouve mon orientation au plus vite. Mais le problème est que je ne sais pas vers quoi me tourner du tout. Je n’ai pas d’envie particulière ou lorsqu’une me prend, je sais que je n’y arriverais pas ou tout simplement je pense que je me lasserais. De plus, je me soucis aussi de savoir ce que cela donnera après les études, j’ai pas envie de m’engouffrer dans une filière ou je sais que les débouchés me seront au final inaccessibles par manque de compétences au milieu des autres. On verra bien.
 
 http://bad-love.cowblog.fr/images/772376929.jpg

 

]]>
http://bad-love.cowblog.fr/commentaires-2881930.htmlSat, 25 Jul 2009 16:18:00 +0200http://bad-love.cowblog.fr/incertitudes-2881930.html
http://bad-love.cowblog.fr/je-fus-alors-plus-seule-que-la-solitude-2866669.html[ " je fus alors plus seule que la solitude " ]Il y a une semaine, jour pour jour, jeudi dernier donc, mon Opalie est morte. Au printemps, pour ne pas faire exception à la règle. Elle a été atteinte dans sa fin de vie plutôt peinarde de vieille chienne d’une leucémie foudroyante. Elle dépérissait et faiblissait à vue d’œil, pour finalement n’être qu’une enveloppe amorphe sur le sol, qui ne levait la tête par moment pour nous jeter un regard absent. Où était passé la chienne énergique, qui nous harcelait pour avoir ne serait ce qu’une caresse ? L’euthanasie était finalement la seule solution. Jamais elle n’aurait pu être soignée, alors même si le lendemain elle aurait regagner de la force (et encore, on pense qu’elle n’aurait pas réussis à se déplacer à nouveau de manière autonome), elle aurait forcément à nouveau souffert après. C’était qu’un animal, qu’une chienne, mais c’était celle qui depuis onze ans était là, présente dans cette maison. Depuis que j’ai six ans, je me suis réfugié auprès d’elle pour sécher mes larmes, que j’ai sangloté au creux de son oreille. Peut être en fais je trop, pour un  simple chien, mais après ces onze ans  passé avec elle, le chagrin est que trop présent. Je crois la voir, par moment du coin de l’œil, pour finalement me rappeler avec un pincement au cœur, qu’elle se sera plus jamais là. Les endroits où elle avait l’habitude d’aller semblent vides, il manque sa présence, et c’est le cas en fait partout dans cette maison.

Je crois que je me souviendrais toujours de ces instants où, je l’ai vu partir pour aller chez le véto. Où je l’ai vu partir à jamais de la maison, où je l’ai vu vivante pour la dernière fois. Où mon père, ma mère et ma grande sœur sont montés en voiture avec elle, me laissant seule derrière avec les deux petites chiennes. Me laissant seule avec mon chagrin de savoir que c’était la dernière fois que je la voyais, qu’elle partait vers la mort. J’ai eu un tel mal à m’éloigner d’elle, à la laisser dans cette voiture, surtout qu’elle n’a jamais aimé la voiture, son regard était paniqué, mais je ne saurais dire si c’était la voiture la cause ou l’instinct qui lui annonçait la fin. J’ai donc du m’arracher d’elle, la laissant avec mes derniers murmures comme pour tenter de la rassurer.

« Tu vas partir pour un long et un  dernier voyage. »

http://i85.servimg.com/u/f85/10/05/95/27/dsc00510.jpg

« Comme pour chasser ses idées noires, il s’aspergeât le visage d’eau glacée, il s’appuya alors sur le rebord du lavabo, laissant ses cheveux goûter. Il tentait de se calmer et pourtant son ventre semblait toujours en proie à un bouillonnement. Il releva alors la tête et son regard croisa celui de son reflet. Les cernes se creusaient d’avantages sous ses yeux et il avait l’air épuisé. »

Les disputes au sein de la famille continuent inlassablement, aucune solution ne semblent être aborder. Je suis fatiguée d’une telle situation. J’aimerais que tout s’arrange, ou que tout finisse. Je quitte la maison lorsque l’occasion m’est présentée, plus que d’habitude, j’en ai marre de cette situation de conflits permanents.

J’aurais préféré être simplement ballotté par le temps et m’accroché désespérément au souvenirs de ce merveilleux jours, me lamenter de ne pas réussir à graver chaque seconde dans mon esprit, j’aurais préféré cette douleur qui lorsqu’on arrive à se replonger dans ses souvenirs, ce fait plus douce. Oui, j’aurais préférée cette douleur sadique qui peut finalement apporter un peu de réconfort plutôt que ces douleurs qui me tenaillent pour des raisons que je ne peux contrôler.

Je garde encore le goût amer de vendredi dernier, que j’espère sera estompé par la journée de demain, où je me suis retrouvée plus seule que la solitude, dans ma maison plutôt vide suite à la mort d’Opalie. Juste les deux autres chiennes étaient là, la promenade que j’ai d’ailleurs du faire fut dure. D’autant plus dure lorsque je savais que pendant que je luttais contre ma tristesse, elles se voyaient, elles s’amusaient, sans moi. Comme laissée de côté, comme une évidence. Une douleur supplémentaire et un trait pour souligner ma solitude. Seule avec ces sentiments qui me tordaient les boyaux tours à tours, la tristesse, la colère, la jalousie.
Il me faut réviser pour le bac de français maintenant. Bien que les écrits soient finis à présent, il me reste le plus dur, pour moi, c'est-à-dire l’oral. Mais, les révisions sont dures, avec toutes ces idées et notions de vacances qui circulent à côtés de moi, la concentration est dure. Les sorties se font plus courantes, et je ne peux en refuser. Je m’en rendrais malade. J’espère être prête. Le 1er Juillet, après mon tour à dix heures, je pourrais clamer haut et fort "je suis en vacances" mais ce qui me chagrine le plus, c'est que j'en ai aucune réelle envie.

]]>
http://bad-love.cowblog.fr/commentaires-2866669.htmlThu, 25 Jun 2009 23:50:00 +0200http://bad-love.cowblog.fr/je-fus-alors-plus-seule-que-la-solitude-2866669.html
http://bad-love.cowblog.fr/obsession-2861276.html[ - Obsession - ]

Trouver les mots afin de raconter ces moments merveilleux qu’il nous a été donné de vivre ce jeudi 11 juin n’est pas une mince affaire. Les mots qui me viennent en tête me paraissent fades, comment exprimer ces émotions qui ont bouleversé mon être ?

 

C’est dès 9h45 que j’ai donc retrouvé pour mon plus grand bonheur ma Goddess, ainsi que fait la connaissance de sa gentille Twin (et plus tard de Sumi ainsi que d’autres gens qui m’ont eu l’air tout a fait sympathiques) et que nous avons commencer l’attente devant la Fnac. Attente stressante, plein de « et si … ? » qui se bousculaient dans ma caboche, comme et si je pouvais pas entrer car je n’ai pas un produit de la tournée en cours ? Mais finalement, ces heures qui nous paraissaient interminables ont finit par s’écouler, nous laissant descendre dans le magasin. Moment de panique, Goddess se trouve séparée de nous. Heureusement qu’elle avait la possibilité de nous retrouver lorsqu’on était en bas, j’aurais tellement moins apprécié le moment sans elle…C’est dans la file que l’on pouvait enfin les apercevoir, a travers une vitrine. Shinya ouvrait le bal. Suivit de Toshiya, puis de Kaoru, Kyo et enfin Die. Je passais en quatrième de notre petit groupe, le stress me nouait le ventre. Je regardais Andy donné sa bouteille à Shinya, qui semblait réellement heureux de ce présent si bien qu’il a voulu la garder à ses pieds (la bouteille, pas Andy…bien que cela n’aurait pas déplu à cette dernière :p ). Les jambes chancelantes le déplacement de personne en personne fut dur. Shinya dégageait beaucoup de classe et il regarda ma pochette de dvd avec un petit sourire comme s’il savait pas d’où j’avais pu sortir ça. Toshiya était mignon dans ces gestes, et lui aussi tout souriant. Mais mon regard ne cessait d’aller vers le bout de table, vers celui que j’admire tant. Kaoru est alors le sujet maudit, n’est ce pas Goddess. Il ne m’a d’ailleurs pas vraiment marqué, surtout que la personne qui suivait me donnait envie de disparaître. Du coup, je n’ai pu voir de l’échange entre Goddess et son guitariste que le grand sourire qu’il lui a fait suite à son présent (et une bouteille de clairette une 8D). Les mains tremblantes, j’ai réussi a donner à Kyo le morceau de papier sur lequel les trois autres s’étaient déjà entassés sur un côté, qu’il ne semblait pas remettre lui non plus. Il n’était pas tout sourire, même pas du tout lors de notre passage, oui, mais en même temps, je m’attendais pas à autre chose. Des gens ont trouvés cela décevant, personnellement, pas une seconde j’ai ressenti de la déception. Il se trouvait en face de moi et c’était le plus important, j’ai surtout eu plus de la peine pour lui, qu’il soit bloqué là pour notre bonheur. Je l’ai trouver très impressionnant, malgré ses longs cheveux qui ont étonnés et ses airs enfantins. J’ai donc eu droit à des traits de sa part et vient le tour de Die. C’est dingue comment se retrouver en face de gens, de l’autre côté d’une simple table qui ne nous connaissent pas mais qu’on admirent tant et de récolter de simple traits de stylo, peut nous procurer autant d’émotion.

Je regrette légèrement de n’avoir eu aucun présent pour celui à qui je voue cette profonde admiration, ou une lettre, mais je pense que je n’aurais pas été capable de lui donner, j’aurais forcément trouver ce que je comptais lui offrir ridicule.

 

Ainsi, le cœur remplit de tonnes d’émotions, nous sommes partis pour le bataclan pour attendre le concert. Attente qui nous semble interminable suite à celle de toute la journée. Finalement nous sommes enfin entrées, avons fait nos achats, et avons trouver un endroit plaisant a tout le monde, juste un peu surélevé sur le côté droit de la fosse. Du côté de Die pour satisfaire Say, ce qui nous ne dérangeait absolument pas avec Andy étant donné qu’elle voulait surtout voir Shinya et moi Kyo. Les Dir en grey sont passés en premier, nous épargnant plus d’attente. C’est avec Sa Bir en intro qu’ils sont apparut sur scène, et c’est avec Obscure qu’ils ont démarré le concert ce qui m’a entièrement comblée. Plusieurs fois les larmes me sont montées aux yeux, comme sur The final. Le chant de Kyo a vraiment le don de me bouleverser & Vinushka est vraiment magnifique en live. J’ai finalement apprécié chaque moment que nous a offert le groupe. Vraiment. Je n’ai pratiquement pas quitté des yeux Kyo, absorbé par chacun des ses mouvements, profitant du fait de ne pas être dans la fosse et de voir sans difficulté. Ils étaient tous fabuleux. J’aurais voulu que ces instants durent plus longtemps. Mais ce concert a vraiment été un moment merveilleux. Le temps et l’espace semblaient lointains et seuls les mouvements de ma tête me rappelait ma présence dans un lieu réel.

Et être aux côtés de Goddess durant ce concert est quelque chose dont je suis profondément heureuse, c’est bien une personne avec qui je voulais partager ce moment.



http://lh4.ggpht.com/_ExWBq4S3Lsw/SjKZa0Ry_pI/AAAAAAAABSo/iZgAdXEAVK4/s400/IMG_2238.jpg

 

 

Les seules choses qui m’ont dérangé durant le concert sont bien les comportements de certains fans de Killswitch Engage qui n’ont pas respecté le groupe passant avant le leur. Ne connaissant pas forcément ou ne voulant pas connaître, aller savoir, ils n’ont rien trouver de mieux que d’hurler des vulgarités ou le nom de Killswitch Engage pendant les solos de Kyo. Cette forme d’irrespect m’a mise hors de moi. Surtout qu’ils étaient situés à proximité de notre place. Je ne pouvais m’empêcher de leur lancé des regards haineux, ou inquiets par rapport à ce qu’ils allaient faire. La colère augmentait avec la tristesse que je ressentais par rapport au fait que le prophète pouvait les entendre. Je me sentais blessée par leurs comportements même si cela peut paraître con. L’idée de lancer ma chaussure m’a effleuré l’esprit mais ne sachant pas visé cela n’aurait pas servit à grand-chose, et puis rentré pied nus dans Paris c’est pas top. Je crois que je ne comprendrais jamais les gens qui ne peuvent pas patienter lors d’un concert, que cela soit dans le cas d’un coupling comme ici ou lorsqu’il y a une première partie. Ce n’est pas en huant le premier groupe que l’autre viendra plus vite. C’est une injure faite aux deux groupes finalement. S’ils se produisent sur la même scène c’est qu’ils l’ont voulu. Je vais m’arrêter là, je risquerais encore de m’énervée toute seule. Ma frangine a sûrement raison lorsqu’elle dit que je finirais par me faire un ulcère.

 

Finalement, nous sommes pas restés pour l’intégralité de la prestation de Killswitch Engage. Malgré le fait qu’ils sont biens sur scène, j’ai trouvé leurs chansons répétitives. Le refrain avait l’air le même dans chaque chanson. La fosse était par contre en plein pogo et c’était plutôt classe à voir. Ainsi nous avons passé sagement du temps a siroter des canettes et moi a guetter mon Vati (qui d’ailleurs a été squatter le bataclan  afin de voir ce que faisait le groupe en cours et a trouver ça pas terrible-terrible, et a beaucoup râler sur la batterie ).


http://lh4.ggpht.com/_ExWBq4S3Lsw/SjKg7jAHqbI/AAAAAAAABT4/Q4UD7YzmM2g/s512/IMG_2285.jpg

 


Je n’aime pas quand on sait que voilà, c’est finit, le temps passe alors a une vitesse folle, on ne contrôle plus rien et le temps semble tenter de s’acharner à vouloir effacer les précieux souvenirs que l’on a formé et que l’on souhaite chérir précieusement, en passant tellement plus vite. La sensation de rêve est alors terriblement présente non pas par le fait que c’est un instant magique que l’on vit mais par le fait que l’éveil est venu… Nous séparant cruellement de ces instants. Je ne m’y ferais jamais je crois bien. Je finis souvent par chérir mes douleurs le lendemain, me disant que oui, j’y étais et que cela n’avait rien d’un rêve.

Ah, j’ai tellement hâte, déjà, de les revoir. J’espère, qu’ils reviendront, vite. Et si cela n’est pas le cas, ce n’est pas une frontière qui nous arrêtera, n’est pas Goddess ? Peut importe le nombre de fois que je pourrais les voir, jamais je ne pourrais m’en contenter et je voudrais encore et toujours les entendre et m’émerveiller devant eux sur scène.

 


]]>
http://bad-love.cowblog.fr/commentaires-2861276.htmlTue, 16 Jun 2009 11:45:00 +0200http://bad-love.cowblog.fr/obsession-2861276.html