J'aimerais pouvoir me moquer de tout, oublier qu'on m'oublie, oublier la douleur, et les craintes. Ne plus penser à toutes ses choses surement mieux sans moi, oublier d'être de côté, oublier ces éléments qui amplifient cette sensation de coup de poing dans le ventre à chaque découverte, oublier,...
Je suis une gamine puérile, surement, et je m'en fous. Je ne m'habituerais jamais à ce genre de situation, à ces jeux-là, et j'en souffrirais toujours, car je sais que cela sera toujours là, à me faire serrer les dents et crisper les doigts dans mes cheveux.
Après le fait de ne pas être là, de ne pas pouvoir, de ne pas être prise en compte vient le rappel récurent de tout cela, celui qui me tord le ventre. C'est comme se sentir entre parenthèses. Tu es là, mais c'est pas grave. Souris, personne ne semble pouvoir comprendre. Souris juste.
Je suis fatiguée de penser ainsi, de me sentir ainsi, comme la fille égoïste qui n'aime pas être délaissée. Mais la contrarié déjà présente en ce moment, accentuée devant le semblant d'indifférence que l'on peut m'adresser, n'arrange rien, et fait tourner, tourner, tourner, ces pensées néfastes dans la caboche. Je tourne, en boucle.
Bref, tout ça pour te dire cette simple chose (non je ne l'ai pas encore dit, c'est ce qu'on appelle tourner autours du pot de mayo) : je ne t'oublierai jamais, et ne te mettrai jamais de côté lorsque je pourrai l'éviter, parce que je ne le veux pas. Egoïstement parce que mon bonheur passe en partie par le tien, et plus généreusement parce que je déteste te faire du mal. Désolée, je sais que c'est parfois le cas, mais tu me connais, miss boulette! Mais sache qu'à chaque fois je m'en veux, simplement j'ai décidé de ne plus me laisser dévorer par ce genre de sentiment.
J'aimerais bien te dire comment je m'y suis prise pour "décider" de faire ça, mais j'en suis totalement incapable. J'ai juste le sentiment que les choses commencent à avancer, à se régler, et sûrement en grande partie grâce à Mister H. Du coup je ne vois pas comment t'aider, à part en te disant que je t'aime, depuis maintenant de nombreuses années, et que jamais je ne te laisserai sur le bord d'une route, à moins que tu me dises de toi-même que c'est ce que tu veux et ce dont tu as besoin. Navrée de ne pas pouvoir toujours tout arranger, j'aimerais bien, mais c'est ainsi pour tout le monde et on fait avec ces petites difficultés.
Voilà, je t'aime, navrée du retard mais j'ai eu besoin de quelques semaines pour démêler mes sentiments et pouvoir exprimer ce que je pense de manière (presque) compréhensible. A bientôt, bisous <3