Après avoir passé deux heures hier dans le froid hivernal, blottie dans mon manteau, contre ma porte d'entrée, attendant impatiemment que ma frangine se décide enfin à rentrer (et à m'ouvrir la porte pour la même occasion), c'était inévitable : j'ai la crève. Merci Père de pas m'avoir rendu mes clés en mains propre ce qui fait que ben, elles sont restées aux clous de la maison. Du coup, je me suis enfilé Phèdre de Racine, en intégralité. Ben je préfère la version d'Euripide.
La crève, ça me réussit pas. Tout simplement parce que je le nez bouché accentue ma fatigue et pourrit mon sommeil. Manquerait plus que je tousse tiens.
Mais ce même père, voyans que sa fille capricieuse trapigniait en ne voyant pas arriver un colis si attendus à relevé ses manches et à envoyé un mail au dit envoyeur. Ce qui me rassure car ce colis était censé être partit le 12 novembre des Etats Unis et n'était toujours pas arrivé à domicile. Du coup, je sais ce qu'il en est, le bateau n'a pas coulé mais le départ a été reporté au 2 décembre. Il devrait pas tardé, cette saloperie de pack delux de Dir en Grey que j'attends avec impatience. En plus j'aurais un Cd gratuit, Yahu.
J'ai besoin de ma cure de Gokinjo, je pense que cela attendra les vacances, je suis surbookée malgrès moi. J'ai eu le temps de faire la peluche pour la gamine que je garde par contre. Et j'en suis contente.
Je m'éclate comme une petite folle en art plastique. Je fais quand même pas mal de truc gore. Tant pis. Les mises en scènes m'ont beaucoup amusée.
Ce coeur tordu par des évènements plus moins stupides, plus ou moins le concernant, plus ou moins importants, y'a des moments, où j'aimerais pouvoir me l'enlever ainsi. Ah, je serais tranquille. Il ne serait même plus engourdi par ce froid.
Voir une amie, de la sixième, s'éloignée de nous, de moi. Voir mon grand père, le dernier, the survivor, veillir, se dégrader, et surtout, le voir au milieu de ses enfants qui n'ont pas l'air de prendre a coeur de s'occuper de lui, qui ont plus l'air de se refiler un fardeau, de le refiler à mon père, avec plein de reproches. Voir une amie aller pas bien, sans réussir à lui changer son moral. Avoir l'impression d'être vraiment fille stupide. Lever les yeux au ciel, me rendant compte soudain d'une certaine solitude. Me dire que mon avenir est plus qu'incertain. Voir mon temps m'échapper. Sentir mon sourire se casser. Vouloir disparaitre.