« Il était au milieu de ce rassemblement, de gens inconnus, devant cette scène. La musique percutait ses tympans. Il était alors ballotté au milieu de cette foule, subissant la violence des mouvements des autres. Les autres, ce bloc de personnes dégoulinantes de sueur, puant la transpiration et la bière, ces inconnus et qui pourtant semblent si familier. Les coups, la douleur, les cris, la transpiration, tout cela provoquait un sentiment d’extase en lui. Il existait, ici et maintenant. »
Un concert est finalement le meilleur moyen d’avoir mal, physiquement parlant, tout en étant dans un état de pur bonheur. Je me suis rendu a celui de Bloc Party, mardi dernier. Je ne connaissais pas vraiment, à part quelques chansons. J’ai beaucoup aimé. Voir Roulie aussi contente m’a fait extrêmement plaisir. La fosse, j’aime. Je suis masochiste, faut croire.
J’ai enfin fini mes bacs blancs. L’oral est peut être celui qui s’est le mieux passé finalement, alors que c’était celui que je redoutais le plus. Je suis tombée sur Aube de Rimbaud. J’aime ce qu’il écrivait. En plus, pour un texte des Illuminations c’est peut être un des plus simples, j’ai eu du bol. Essayer de faire une explication de texte sur voyelles ou sur ponts. Là c’est la grosse marrade. Bref, j’ai réussi à tenir les dix minutes de parole qui nous sont réservées, à nous, élèves, ce qui est apparemment dur. Comme quoi, savoir parler pour rien dire, ça peut servir. Pourtant, à part la bouche sèche, j’avais pas l’impression d’avoir tant parlé que ça. Il me faut juste pouvoir ressortir ma « culture » plus facilement pendant les questions d’entretient.
Durant la semaine, nous avons vu deux comédiens. L’un pour nous parler de drogues et autres problèmes apparaissant souvent à l’adolescence (c’était plutôt simpa comme intervention), l’autre pour nous apprendre à lire théâtralement des textes sur la première guerre. Oui parce que lorsqu’on fera l’échange avec Arras, quand eux, ils viendront ici, nous leur feront visiter la capitale (histoire qu’ils voient autre chose que les champs et la forêt) et nous allons devoir nous amuser à lire ces textes (comme Céline, Remarque ou bien Apollinaire) dehors, en espace publique. Genre devant le palais de l’Elysée ou devant l’arc de triomphe. On lève bien haut les bras tellement qu’on est content. Je suis fatiguée. Fatiguée de me mettre en quatre pour des gens qui au final s’en foutent. Fatiguée d’en voir la plupart tourner les talons dès que l’envie leur prend, juste comme ça. Parce que, c’est comme ça quoi. Fatiguée d’être déçue. Fatiguée d’avoir mal.
Par contre, je trouve ce genre de rencontres très intéressantes. J’aime beaucoup. Mais qu’est ce que je me sens conne quand je dois lire mon texte devant les gens. Diantre, je suis pas arrivée moi hein.
Tellement fatiguée que finalement, je laisse tomber pas mal de ces choses, qui ne valent apparemment pas la peine que je me donne pour. Je ne serais plus celle qui pleurera, je ne serais plus celle qui regrettera, je ne serais plus celle qui tentera de tout rattraper, encore et encore. Je ne serais plus. Mais quand je dis ça, je sais très bien que je me referais avoir.
C’est assez horrible, de voir des gens a qui vous tenez énormément se détacher de vous, petit à petit. Sans vraiment de raison. Que cela soit par la quête du passé, par l’envie de nouveau, par le changement de caractères, par de nouvelles rencontre…parce qu’évidement, c’est pas possible de combiner tout ça. Ha-ha.
C’est marrant de voir comment le soit disant amis passent a la trappe à profit d’autres. Et ça fait toujours aussi mal, malgré les répétitions.
Cela accentue la jalousie, cela accentue la peur de les perdre, ceux qui restent. D’avoir peur du moindre écart, de la moindre absence, comme si cela marquait le début d’une longue série pour finalement se solder par un « plus jamais là ». Je ne veux plus de leurs souvenirs, je ne veux plus de faux sentiments, je ne veux plus de leurs regards, ni du son de leurs voix, je voudrais qu’ils disparaissent. Je ne veux qu’eux, ceux qui arrive à me faire sourire pour un rien, par leur simple présence.
Et puis, je me drogue à McFly. Je dois avouer que comme « anti-dépresseur » ça marche plutôt bien. Ce groupe m’est tombé dessus, par hasard, lors de mes promenades sur le net, depuis, je ne m’en passe plus...
Tu sais les gens changent et parfOis ils veulent vOir autres chOse d'autres gens pOurtant sa n'efface pas le passé ni tOus se qui va avec ^^
McFly (L) j'aime ca grOupe et je dOis te remercier pOur sa ^^
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