Après m’être battue pendant plusieurs jours –à intervalles irréguliers pour manque de temps- avec les rouleaux et les pinceaux,  m’être retrouvée peinte en bleu des cheveux aux orteils, avoir maudit l’invention du crépis et surtout avoir pesté contre le fait qu’il y’en ai dans ma chambre, cette dernière est bleue, et je dois avoué, fière, que je suis ravie du résultat, d’autant plus que je l’ai fait seule, entièrement.

Malgré ce changement appréciable dans mon quotidien, on ne peut pas dire que cela soit la grande forme en ce moment. Les nuits d’insomnies associées aux querelles familiales m’ont épuisées.
Je suis frustrée de ne pas avoir avancé dans tous les projets, lectures, écritures, dessins, jeux que j’avais prévu durant ces vacances, surtout que je pense que je n’aurais pas le temps l’année scolaire prochaine de me pencher réellement dessus si je veux bien faire mon année. Enfin, si je veux…je n’ai pas vraiment le choix plutôt. Je n’ai pas le droit à l’erreur que cela soit des avis de moi mais aussi de ma famille. Je sais que je n’ai pas le droit à une nouvelle faute. Je me sens assez comme la fille loupée, qui n’a pas su prendre les bons choix, la fille tordue, à qui on cherche des excuses pour se dire que finalement c’est bien, mais dont on se préoccupe que de loin de ce qu’elle peut faire.

Je ne compte plus le nombre de fois que la question de mon orientation a été mise sur le tapis, que cela soit par mes parents, ma frangine, ou des amis de la famille. Je n’en sais foutrement rien, cela n'a pas changé. Ce n’est pas en m’en parlant tous les deux jours que je me serais fait une idée. C’est le néant total, absence de toutes voies prédestinées, de talents innés, ou d’envies particulières.
Je suis finalement pas devenue grand-chose, et j’ai bien peur que cela ne change pas avec le temps.

Cette semaine j’ai rencontré en personne le roi des Démons, ou autrement dit, le petit moustique. Malgré l’énorme stress qui a précédé la rencontre – je n’en menais pas large à côté de l’équilibre de pendules à la sortie de la Gare st Lazare & je me demande même si ce n’est pas la première fois que je stressais autant-, ce fut un agréable moment, vraiment. J’étais bien assise sur ce banc aux Tuileries, à l’écouter râler et à lui râler dessus en retour. Cela doit bien faire cinq ans qu’on se connaît, et il était temps qu’on se voit enfin. Et pourtant, malgré le fait que c’était une première fois, une fois qu’on s’est trouvé l’un en face de l’autre, j’ai eu l’impression que c’était totalement naturel, comme si je le connaissais depuis toujours. Ce fut un peu comme un rayon de soleil derrière mes nuages.

Demain, je pars en camping avec la folle compagnie de mes chers siphonnés, pour une semaine complète, livrés à nous même en pleine nature…Je pars, je l’espère, me ressourcer.
 

« Go go funky !» dirais je


Et pour finir, un même que j'ai piqué chez Say ~ le but est de répondre à ces petites questions sans utiliser de mot, seulement une ou plusieurs images.

Prénom :
http://fc05.deviantart.com/fs44/i/2009/158/4/7/Eglise_St_Clothilde_by_Maoxu.jpg
 Lieu de naissance :
http://th00.deviantart.net/fs19/300W/i/2007/238/d/6/Paris__Vincenne_by_emiliehuh.jpg
Signe Astrologique :
http://th09.deviantart.net/fs41/300W/i/2009/043/d/8/Les_poissons_rouges_by_Marty_Crouz.jpg
Couleur(s) préférée(s) :

http://th02.deviantart.net/fs11/300W/i/2006/215/8/4/Shad0ws_Blood_Brush_Set_by_Shad0w_GFX.jpg      http://www.ludimaginary.net/blog-photographe/images/img_conceptuel/dark_water_thb.jpg
 
Ville(s) ou pays préféré(e)(s) :
http://th08.deviantart.net/fs10/300W/i/2006/115/3/7/japan_by_Heidi3.jpg  http://th05.deviantart.net/fs9/300W/i/2006/070/7/7/england_by_jessicacathrine.jpg  http://th08.deviantart.net/fs17/300W/f/2007/220/4/0/Bretagne_by_extempus.jpg

Vêtements favoris :
http://i85.servimg.com/u/f85/10/05/95/27/img_3910.jpg  http://i85.servimg.com/u/f85/10/05/95/27/img_5310.jpg  http://th06.deviantart.net/fs38/300W/f/2008/338/7/c/Jeans_by_Morty_Mayfair.jpg

Groupe(s) de musique préféré(s) :

http://i85.servimg.com/u/f85/10/05/95/27/dir_en10.jpg

http://th00.deviantart.net/images/300W/large/indyart/indymisc/sex_pistols_poster.jpg

http://th09.deviantart.net/fs37/300W/i/2008/270/2/5/mcfly_by_blueflame9832.jpg

Boisson non alcoolisée préférée :

http://th09.deviantart.net/fs30/300W/i/2008/200/3/1/Always_Coca_Cola_____by_Wtsa.jpg

Boisson alcoolisée préférée :
http://th09.deviantart.net/fs31/300W/i/2008/209/a/1/Biere_by_Sk8linky.jpg

créature(s) imaginaire(s) préféré(s) :

http://accel10.mettre-put-idata.over-blog.com/0/16/46/82/korrigans/korrigan.jpg  http://th07.deviantart.net/fs28/300W/f/2008/156/1/3/La_reine_des_elfes_by_FrancoisAvons.jpg

plat(s) préféré(s) :

http://www.cookshow.com/photos/thumb/t/big_76.jpg  http://th06.deviantart.net/fs4/300W/i/2004/190/3/4/Sushi.jpg

Parfum(s) de glace préféré(s) :

http://th01.deviantart.net/fs17/300W/i/2007/197/c/5/Cassis_by_Hezi.jpg  http://www.santepratique.fr/ressources/gallery/vert_citron_.jpg

Personnalité(s) préférée(s) :

http://i85.servimg.com/u/f85/10/05/95/27/dir_en12.jpg

Futur métier :

 http://www.viaveritas.fr/IMG/jpg/eloge_du_neant.jpg

Occupation(s) préférée(s) :
  http://th02.deviantart.net/fs44/300W/i/2009/132/f/5/lire__by_fyw.jpg http://th04.deviantart.net/fs10/300W/i/2006/081/8/2/Let_your_heart_do_the_writting_by_melissamj4.jpg  http://th01.deviantart.net/fs12/300W/i/2006/305/b/c/dessin_by_sauter.jpg  http://th01.deviantart.net/fs29/300W/i/2008/172/2/e/Listen_To_The_Music_by_Cyhanick.jpg http://th04.deviantart.net/fs21/300W/i/2007/290/0/5/Video_Games_by_dorodoro.jpg  http://th09.deviantart.net/fs9/300W/i/2006/042/a/a/Friends_by_Neneisme.jpg

Paysage(s) préféré(s) :

http://i85.servimg.com/u/f85/10/05/95/27/dsc00610.jpg

Image de la fin :

 http://www.idahononprofits.org/Portals/1/images/helping_hands.gif

Cliquez sur les images pour les sources. Y'a des liens qui ne marchent plus. Les images ne m'appartiennent pas ~ sauf les chaussures et la mer~

Burdel in my mind

Jeudi 20 août 2009 15:04

« Par moment, il ne pouvait s’empêcher de regarder ces gens qu’il aimait et se dire que finalement, avec ou sans lui, cela ne changerait pas grand-chose, la vie resterait la même ou bien ne serait qu’améliorée. Il avait tellement peur d’être oublié, laissé de côté ou remplacé, qu’il avait toujours peur de la réaction des uns et des autres. Il aimait peut être trop. »


Les vacances sont enfin là. Je ne dors pas plus pour autant et n’arrive pas a avancer dans mes divers projets que je mets sur file d’attente depuis plusieurs mois. Mes parents sont revenus de leurs vacances mais il y a encore des tensions présentes dans la demeure familiale. Je profite de leur retour pour monter le plan de repeindre ma chambre en bleue, comme ce blog. J’ai envie, besoin de changer. Je sors plutôt beaucoup et me retrouve très souvent en leur agréable compagnie. Mais si seulement je pouvais simplement profiter ...
 
Mon Opalie me manque. C’est dur maintenant de nourrir seulement deux chiennes, en ne sortant que deux gamelles, de ne prendre que deux laisses et effleurer la dernière du bout des doigts, de marcher dans le bois sans se retourner pour s’assurer qu’elle marche encore sur mes pas, ne rappeler que deux chiennes sans chercher la troisième, de ne pas jurer en croyant avoir perdu une laisse en cour de route, … Les grognements pour avoir des caresses ne retentissent plus, ses aboiements, ses coups de têtes pour avoir de l’attention, ses roulades sur le dos, tout me manque. C’est une question de temps me direz vous.
 
J’ai reçu mes résultats de français, finalement je m’en suis plutôt bien tirée. Je me suis juste plantée à l’oral, pourquoi Rimbaud est il tombé sur la personne juste derrière moi ? Bien sur, je ne peux pas dire que je suis satisfaite de ce que j’ai pu obtenir comme notes mais on fait tout comme. 
 
J’essaye d’avancer dans mon projet manga, mais finalement, je ne vois rien de bon dans ce que je peux effectuer. Mon style de dessin me parait bien faible et mes idées plutôt ridicules.
Tout ce que je peux produire ces derniers temps ne me convient pas en fait. La joie de réaliser quelque chose est vite coupée par la question de savoir quel regard on peut porter dessus et pour finalement me rendre compte que c’est complètement dénué d’intérêt et de mauvaise qualité. Il me faut retrouver une certaine motivation, et permettre à mes envies morbides de s’exprimer sans me poser d’autres questions. J’ai tellement de choses a faire durant ces vacances qu’il va bien falloir que je me mette un coup de pied au cul pour me faire avancer.
Ma frangine semble s’inquiéter de mon avenir. Selon elle, il faut que je trouve mon orientation au plus vite. Mais le problème est que je ne sais pas vers quoi me tourner du tout. Je n’ai pas d’envie particulière ou lorsqu’une me prend, je sais que je n’y arriverais pas ou tout simplement je pense que je me lasserais. De plus, je me soucis aussi de savoir ce que cela donnera après les études, j’ai pas envie de m’engouffrer dans une filière ou je sais que les débouchés me seront au final inaccessibles par manque de compétences au milieu des autres. On verra bien.
 
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Burdel in my mind

Samedi 25 juillet 2009 16:18

Il y a une semaine, jour pour jour, jeudi dernier donc, mon Opalie est morte. Au printemps, pour ne pas faire exception à la règle. Elle a été atteinte dans sa fin de vie plutôt peinarde de vieille chienne d’une leucémie foudroyante. Elle dépérissait et faiblissait à vue d’œil, pour finalement n’être qu’une enveloppe amorphe sur le sol, qui ne levait la tête par moment pour nous jeter un regard absent. Où était passé la chienne énergique, qui nous harcelait pour avoir ne serait ce qu’une caresse ? L’euthanasie était finalement la seule solution. Jamais elle n’aurait pu être soignée, alors même si le lendemain elle aurait regagner de la force (et encore, on pense qu’elle n’aurait pas réussis à se déplacer à nouveau de manière autonome), elle aurait forcément à nouveau souffert après. C’était qu’un animal, qu’une chienne, mais c’était celle qui depuis onze ans était là, présente dans cette maison. Depuis que j’ai six ans, je me suis réfugié auprès d’elle pour sécher mes larmes, que j’ai sangloté au creux de son oreille. Peut être en fais je trop, pour un  simple chien, mais après ces onze ans  passé avec elle, le chagrin est que trop présent. Je crois la voir, par moment du coin de l’œil, pour finalement me rappeler avec un pincement au cœur, qu’elle se sera plus jamais là. Les endroits où elle avait l’habitude d’aller semblent vides, il manque sa présence, et c’est le cas en fait partout dans cette maison.

Je crois que je me souviendrais toujours de ces instants où, je l’ai vu partir pour aller chez le véto. Où je l’ai vu partir à jamais de la maison, où je l’ai vu vivante pour la dernière fois. Où mon père, ma mère et ma grande sœur sont montés en voiture avec elle, me laissant seule derrière avec les deux petites chiennes. Me laissant seule avec mon chagrin de savoir que c’était la dernière fois que je la voyais, qu’elle partait vers la mort. J’ai eu un tel mal à m’éloigner d’elle, à la laisser dans cette voiture, surtout qu’elle n’a jamais aimé la voiture, son regard était paniqué, mais je ne saurais dire si c’était la voiture la cause ou l’instinct qui lui annonçait la fin. J’ai donc du m’arracher d’elle, la laissant avec mes derniers murmures comme pour tenter de la rassurer.

« Tu vas partir pour un long et un  dernier voyage. »

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« Comme pour chasser ses idées noires, il s’aspergeât le visage d’eau glacée, il s’appuya alors sur le rebord du lavabo, laissant ses cheveux goûter. Il tentait de se calmer et pourtant son ventre semblait toujours en proie à un bouillonnement. Il releva alors la tête et son regard croisa celui de son reflet. Les cernes se creusaient d’avantages sous ses yeux et il avait l’air épuisé. »

Les disputes au sein de la famille continuent inlassablement, aucune solution ne semblent être aborder. Je suis fatiguée d’une telle situation. J’aimerais que tout s’arrange, ou que tout finisse. Je quitte la maison lorsque l’occasion m’est présentée, plus que d’habitude, j’en ai marre de cette situation de conflits permanents.

J’aurais préféré être simplement ballotté par le temps et m’accroché désespérément au souvenirs de ce merveilleux jours, me lamenter de ne pas réussir à graver chaque seconde dans mon esprit, j’aurais préféré cette douleur qui lorsqu’on arrive à se replonger dans ses souvenirs, ce fait plus douce. Oui, j’aurais préférée cette douleur sadique qui peut finalement apporter un peu de réconfort plutôt que ces douleurs qui me tenaillent pour des raisons que je ne peux contrôler.

Je garde encore le goût amer de vendredi dernier, que j’espère sera estompé par la journée de demain, où je me suis retrouvée plus seule que la solitude, dans ma maison plutôt vide suite à la mort d’Opalie. Juste les deux autres chiennes étaient là, la promenade que j’ai d’ailleurs du faire fut dure. D’autant plus dure lorsque je savais que pendant que je luttais contre ma tristesse, elles se voyaient, elles s’amusaient, sans moi. Comme laissée de côté, comme une évidence. Une douleur supplémentaire et un trait pour souligner ma solitude. Seule avec ces sentiments qui me tordaient les boyaux tours à tours, la tristesse, la colère, la jalousie.
Il me faut réviser pour le bac de français maintenant. Bien que les écrits soient finis à présent, il me reste le plus dur, pour moi, c'est-à-dire l’oral. Mais, les révisions sont dures, avec toutes ces idées et notions de vacances qui circulent à côtés de moi, la concentration est dure. Les sorties se font plus courantes, et je ne peux en refuser. Je m’en rendrais malade. J’espère être prête. Le 1er Juillet, après mon tour à dix heures, je pourrais clamer haut et fort "je suis en vacances" mais ce qui me chagrine le plus, c'est que j'en ai aucune réelle envie.

Burdel in my mind

Jeudi 25 juin 2009 23:50


« Les cris et les disputes laissaient une marque en lui. Un sentiment de dégoût lui nouait les entrailles. Il agissait avec impulsivité et finalement se retrouvait souvent une cause de problème. La colère brûlait ses tempes, c’était dans des moments comme ceux là, lorsqu’il se retrouve dans sa chambre, derrière cette porte, que l’appel de ce métal se faisait le plus fort. »
 
Je me trouve avec un niveau de sommeil en retard qui doit battre mes records personnels. Entre les soirées ami(e)s qui sont géniales, soit dit en passant, les orages, et la vieille chienne qui fait le dawa dans le couloir, mes nuits sont courtes. M’enfin, y’aura toujours moyen d’y survivre.
La situation familiale se trouve toujours tendue, aucune solution ne semble réellement envisagée. Entre les disputes contre toute la famille, ma mère se trouve sous anti-dépresseurs, sois disant que cela arrangerait ses maux d’estomac mais il n’en n’est rien, mise a part qu’elle parait plus déprimée qu’avant et plus affaiblit par le manque d’alimentation continu depuis maintenant plusieurs mois. Au moins, des efforts sont produits et on les entends moins se disputer, mais, l’écoute au sein de la famille n’est toujours pas au rendez vous. Je m’épuise a réussir à me faire entendre, à grappiller de l’attention. Je craque, je m’énerve, je crie, je me braque, je quitte la table dès que j’ai finis de manger, je me morfonds, je me hais, parfois durant des heures entières. Mon comportement m’apparaît comme puéril et insupportable, me montrant à mes yeux comme problème dans les différentes situations. Leurs remarques me font tiquer, mes nerfs sont à vifs à cause du manque de séjour dans les bras de Morphée. Ce qu’ils disent peut très bien percuter mon cerveau de plein fouet, provoquant une sensation de rejet de leur part, un rejet de mon être, de ce que je suis, de ce que je suis devenu en échappant quelque part à leur contrôle. Plus je m’énerve, plus cette colère retombe contre moi, me rappelant le cercle vicieux duquel j’ai eu tant de mal à m’extraire. Par moment je me dis qu’il suffirait d’un rien, pour que je replonge dedans tête première. Peut être en sera-t-il toujours le cas tant que je serais dans ces murs.  Il me suffit de voir mon bras pour me rappeler bien des choses de cette mauvaise période. Je n'ai pas envie d'y replonger, car je sais que cela leur ferait trop mal, à eux. Les marques qui demeurent sur ce bras n'ont pas l'air de vouloir disparaitre, leur compagnie est surement définitive. Finalement, la plupart des marques se révèlent permanentes. Je préfère alors fuir la maison familiale, désertant le week-end, vers des horizons meilleurs, dans les bras de ce qui me sont chers.
 
J’espère réussir mon bac de français, de la manière dont en parle mes parents, cela semble une épreuve pour moi afin de leur donner une raison de se dire que je suis bien la sœur de leurs filles. Mais si je souhaite réussir cette première partie d’examen c’est en partie pour moi. Je supporterais pas l’échec, cela ne va pas plus loin. Je n’ai plus qu’a plancher sur mes textes et lire un maximum de livres afin d’enrichir ma disserte (oui, je sais déjà ce que je vais prendre à l’écrit). Plus cela va, et plus je me rend bien compte de mon perfectionnisme. C'est un plus dans la vie à ce qu'il paraît mais en même temps, cela pourrit bien la vie. Je suppose que je dois m'en accommoder et faire avec, car si le destin l'a prévu ainsi, j'ai un bout de chemin à faire avec lui sous le bras.
J’ai une accumulation de stress, la venue de cette première partie d’épreuve m’angoisse un peu, ce n’est rien comparé à une certaine personne n’est ce pas ? Puis la venue de ce concert, mon groupe favori, ce groupe que j’attends de revoir depuis deux ans, revivre cet immense bonheur…dans deux semaines cette attente prendra fin, en plus, c'est pas comme si je serais en mauvaise compagnie. Et comble du bonheur ils font une dédicace. Qui aurait imaginé que les Dir en Grey en feront une ? Je suis aux anges mais le stress se fait sentir quand au déroulement du concert, de la dédicace, de tout.  Qui sait comment serrer dignement la paluche à une tierce personne sans défaillir ?

Je ne sais pas pourquoi j’étale cela ici. Je me le dis souvent dernièrement, mes mots me semblent fades et dénué d’intérêt, raconter ainsi ma vie me met mal à l’aise par période, celle-ci passera sûrement, comme les autres.
 
Sinon, je n’ai pas pu m’empêcher de dévorer le livre que je viens de posséder, un petit bijou nommé « le corps exquis ». Ce bouquin réveille mes envies cruelles et mes pulsions sadiques, bousculant ma créativité sanguinaire que l’on retrouve plus que souvent sur mes travaux d’arts plastiques. Parfois je me fais peur, parfois. Je peux même me dire que les gens ont raison de me trouver dérangée. Puis j’éloigne cette idée d’un revers de main emplis de dédain, me disant que finalement, je leur suis quelque part supérieure par ma différence de voir les choses. Cela me donne envie de me replonger dans l’univers de Stephen King, mais je n’ai pas le temps pour le moment, dommage.
 
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Burdel in my mind

Vendredi 29 mai 2009 22:57

« "Pitié, arrêtez, vous allez me détruire mon coeur. " Cette prière silencieuse se répétait dans sa tête. Il replongeait, il replongeait vers ses ténèbres qui lontemps ont été ses compagnes de route. Elles l'appelaient. Ah, elles au moins semblaient ravies de le frôler du doigt. Il avait si mal. Rien n'allait et pourtant tout pourrait aller. Le problème viendrait il de lui ? Il serait oublier, il le savait, d'ailleurs, cela semblait déjà arriver...on se passait très bien de lui. Cette putain de jalousie aurait sa peau. Pourtant, il ne put s'empecher de sourire, puis de pleurer, à gros sanglot. Ces sanglots qui vous retournent tout le corps et toute l'âme, ces sanglots de désespoire. Il ne voulait plus avoir mal. Il en voulait a tout le monde, et pourtant, pourtant il les aimait, tellement. Ces reperts étaient fissurés, on lui détruisait tout. Il ne savait plus ce qu'il devait faire, ce qui allait se passer. Il y a pas si longtemps, il n'y avait rien, rien. Ou pas grand chose. Il voyait mal a travers ses larmes. C'était comme pourrir lentement de l'intérieur. Il ne pouvait même pas trouver du réconfort, seul le néant lui ouvrait les bras. »

Burdel in my mind

Jeudi 9 avril 2009 21:25

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